Un vrai drame s’est produit au cours de l’après-midi de jeudi passé, qui restera sans doute gravé dans la mémoire des habitants de haï Dhaya (ex-Petit Lac). En effet, trois (3) personnes ont trouvé la mort suite à un affaissement.
D’après des sources fiables, il était plus de 15 heures, lorsqu’un jeune homme travaillant pour le compte d’une entreprise qui avait bénéficié d’un marché d’assainissement, et qui se trouvait dans une tranchée de sept (7) mètres de profondeur environ, s’est retrouvé piégé, suite à un affaissement de terrain.
Trois personnes qui se trouvaient dans un café à proximité du lieu de l’incident, se sont dépêchées sur les lieux pour lui porter secours, après avoir entendu des appels au secours. A peine à l’intérieur de la tranchée, un deuxième affaissement de terrain s’est produit et a enterré vivants la première victime et les trois courageux jeunes.
Aussitôt alertés, les éléments de la protection civile se sont dépêchés sur les lieux et sont parvenus à secourir des décombres, un des jeunes qui sont intervenus, mais la profondeur de la fosse a compliqué la tâche aux pompiers, qui n’ont pas pu sauver les trois autres.
Les trois dépouilles ont été transférées à la morgue, alors que le rescapé se trouve toujours dans un état critique, d’après les médecins des urgences de l’hôpital. Le chef de daïra et le maire étaient présents sur les lieux et l’opération a duré plus de quatre heures. Un nombre important de pompiers était sur place, ainsi que la police scientifique
D’autres accidents ont failli survenir, car les curieux tentaient de voir ce qui se passait dans la tranchée.
Pour mémoire, il s’agissait de travaux lancés depuis trois jours seulement, inscrits dans le cadre du plan de développement communal. Ils visaient à creuser un réseau d’assainissement de 800 mètres linéaires, pour résoudre le problème des inondations récurrentes qui étaient signalées sur la rue A, à Petit Lac.
L’ouvrier qui avait été enseveli le premier, était selon certains témoignages, le beau-frère de l’entrepreneur chargé des travaux.
O. Salem & H. Djaziri