Trois jours après,La campagne électorale peine à démarrer

Trois jours après,La campagne électorale peine à démarrer
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Plus que durant les dernières élections législatives, l’ambiance qui caractérise la campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre prochain est empreinte d’une cascade de couacs qui ajoutent un peu plus à une indifférence presque généralisée des populations à l’égard de ce scrutin qui les intéresse, pourtant, au plus haut point.

Et pour cause, tous les partis ou presque crient à des retards tous azimuts enregistrés alors que la campagne électorale a consommé, hier, son troisième jour. Des retards qui ont fait qu’on était encore, hier, au niveau de la Commission nationale de surveillance des élections nationales, à la répartition du temps de passage des partis et autres listes indépendantes dans les médias lourds (radio et télévision). Encore que ce tirage au sort ne concernait que les trois premiers jours de la campagne déjà consommés et qui se poursuivra au gré de l’avancement de cette dernière. Des cafouillages immenses ont caractérisé cette opération du fait du grand nombre de partis en lice (52) et de celui des listes indépendantes et des alliances au nombre de 7, avec un temps de passage de 10 minutes concédé à tout le monde à raison de quatre passages, que ce soit à la radio ou à la télévision, en plus du quota d’unités de temps de passage que le tirage au sort octroiera à chacun des participants. La même contrainte du nombre a été derrière aussi l’opération d’attribution des numéros d’identification pour chaque parti, alliance ou liste indépendante en lice.

Un numéro unique national concernant celui porté sur les affiches et pouvant varier d’une wilaya à une autre concernant celui lié à la campagne électorale proprement dite. Une phase qui n’a été achevée que vendredi dernier après plusieurs tirages au sort et qui est derrière le retard accusé par les uns et les autres dans la confection des affiches et autres supports de campagne comme prospectus et dépliants. Aussi, le retard enregistré dans l’installation des appendices locaux de la Cnisel, au niveau des wilayas et des communes, opération finalisée avant-hier seulement, selon Mohamed Seddiki, a fait que tous les partis n’ont pu, jusqu’à hier, initier une quelconque activité publique même si l’administration claironne avoir mis à la disposition de tout le monde pas moins de 4 313 structures d’accueil pour ce faire, entre stades, espaces publics et autres infrastructures. Mais pas que ces facteurs qui expliquent le cafouillage de cette campagne électorale. Nombre de partis politiques participent à ces joutes sans trop de conviction, manière pour eux de marquer juste leur présence et ne pas courir le risque d’un effacement pur et simple de la scène politique nationale.

M. K.