Trois jours après son installation au siège du parti à Hydra, Amar Saâdani sort de sa réserve

Trois jours après son installation au siège du parti à Hydra, Amar Saâdani sort de sa réserve

«Hommage à nos magistrats pour le très haut niveau de professionnalisme et la qualité de leurs prestations.»

Trois jours se sont écoulés à peine depuis son installation officielle à la tête du parti et la prise de ses quartiers à Hydra, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani sort de sa réserve en s’exprimant dans un communiqué au sujet de la crise du parti.

«Quant aux autres allégations accusant la justice, il convient de signaler qu’il s’agit de bavardage, car le juge administratif est investi de pouvoir discrétionnaire lui conférant l’autorité souveraine, conformément aux principes consacrés par les dispositions de l’article 847 du Code de procédures civiles et administratives», a déclaré, M.Saâdani dans son communiqué, tranchant ainsi dans le vif sur cette crise du parti.

Le même communiqué de préciser que «pour lever toute ambiguïté et équivoque, la direction du parti du FLN en la personne de son secrétaire général M.Amar Saâdani, estime qu’il n’y a aucune contradiction entre les différentes décisions de justice rendues par le tribunal administratif que par le Conseil d’Etat».

En cette même circonstance, la direction du parti exprime son profond respect des décisions souveraines de la justice de notre pays et rend un grand hommage à nos magistrats pour le très haut niveau de professionnalisme et la qualité de leurs prestations. Il a rappelé par ailleurs, les péripéties de la justice dans cette affaire du FLN depuis que le bureau de la 6e session a obtenu, en date du 21 août 2013 de la wilaya d’Alger l’autorisation de poursuivre les travaux de cette session à l’hôtel El Aurassi à Alger. «Face à cette situation, un groupe de 15 personnes membres du comité central ont introduit une action auprès de la première chambre du tribunal administratif d’Alger en date du 25 août 2013 sous le n°2308/13 contre le wali d’Alger et M.Ahmed Boumehdi et consorts pour demander l’annulation de l’autorisation pour la tenue de la réunion du comité central», lit-on dans le communiqué.

Le document appelle également que le même jour ce même groupe à introduit une action en référé devant la même juridiction pour demander le gel de ladite autorisation afin de permettre au juge de fond d’y trancher. Cette juridiction a rejeté cette demande car infondée. Entre-temps, précise le document du FLN, «ce même groupe a interjeté appel de cette ordonnance devant le Conseil d’Etat (chambre des référés) laquelle en date du 28 août 2013 a déclaré l’appel recevable, dans la forme et dans le fond a annulé ladite ordonnance décidant ainsi le gel provisoire de l’autorisation en attendant de trancher dans le fond».

Il est noté également dans le communiqué, que «la direction du FLN a respecté scrupuleusement la décision du Conseil d’Etat (chambre des référés) les travaux de la session ont été retardés jusqu’à 11h du matin en attendant la décision du juge de fond». En outre, «le même jour c’est-à-dire le 29 août 2013, en sa séance publique, le tribunal administratif d’Alger après dépôt du mémoire de la défense au profit des défendeurs Ahmed Boumehdi et consorts et aussitôt les plaidoiries achevées a délibéré et rendu son jugement rejetant l’action pour non fondée».

C’est ainsi que «les travaux de la 6e session du comité central ont acquis toute leur légitimité», conclut le parti de Saâdani dans ce communiqué.