Trois individus jugés pour trafic de drogue dure, Steward, commerçant et étudiante impliqués

Trois individus jugés pour trafic de drogue dure, Steward, commerçant et étudiante impliqués

Le mis en cause principal est un jeune homme âgé de 25 ans et la deuxième accusée dans ce dossier n’est autre que sa compagne, en l’occurrence une jeune fille de 19 ans.

Le tribunal correctionnel de Bir Mourad Raïs a traité une affaire dans laquelle avaient été impliqués un steward qui exerce à Air Algérie ainsi que deux autres accusés. Le mis en cause principal est un jeune homme âgé de 25 ans et la deuxième accusée dans ce dossier n’est autre que sa compagne, en l’occurrence, une jeune fille de 19 ans. Les mis en cause dans ce dossier répondent aux initiales de A I, B Siham étudiante à l’université d’Alger ainsi que K. Adel commerçant de son état. Les trois individus ont tous comparu hier devant le tribunal correctionnel de Bir Mourad Rais après avoir été accusés de possession et de consommation et de trafic de drogue et autres psychotropes.

Les tenants et les aboutissants de cette affaire remontent au jour où le troisième accusé avait été arrêté par les éléments de la brigade de lutte contre la drogue et la toxicomanie en possession d’un assez importante quantité de comprimés de psychotropes. Après coup, K. Adel avait été arrêté sur le champ avant qu’il ne soit soumis à interrogatoire conclu par un procès- verbal de situation. Par la suite les éléments de ladite brigade de lutte contre la drogue se sont munis d’un mandat de perquisition avant passer au peigne fin la demeure de cet accusé. Une fois que la maison de l’accusé principal fouillée par les forces de sécurité, ceux-ci avaient trouvé un véritable arsenal de toutes sortes de drogues.

Les policiers avaient découvert une assez importante quantité de psychotropes dont du Rivotril, du Nozinan ainsi que de l’Artane. Les éléments de l’équipe qui avait été chargée de perquisitionner le domicile de cet accusé avaient découvert des quantités de résine de cannabis et du kif traité comme ils ont découvert aussi des quantités de cocaïne.

Après avoir été interrogés, preuves à l’appui, les enquêteurs ont réussi à remonter jusqu’aux autres accusés dans cette affaire, à savoir un steward et sa compagne. Après avoir déterminé l’identité des deux autres accusés, les enquêteurs munis d’un autre mandat de perquisition se sont déplacés au niveau du domicile de A I et l’avait arrêté à l’intérieur de sa maison sis à El achour alors qu’il était avec sa compagne, à savoir la troisième accusée dans cette affaire qui est une étudiante en sciences de l’information à Ben Aknoun.

Lorsque les forces de sécurité avaient passé la maison de AI au peigne fin elles avaient découvert des boîtes vides de psychotropes ainsi que des seringues avant que tous les accusés ne soient mis en mandat de dépôt par le procureur de la République auprès du tribunal de Bir Mourad Rais. Lorsque les prévenus avaient été jugés et interrogés par le tribunal, ils avaient reconnu l’accusation de possession de drogue mais avaient nié le grief de la commercialisation car ils ont indiqué que ces quantités de drogue sont utilisées pour leur consommation personnelle.

Toutefois, la jeune fille également accusée dans ce dossier a quant à elle nié catégoriquement les griefs retenus contre elle. Elle a indiqué que les forces de sécurité n’avaient rien trouvé chez elle et qu’elle avait rencontré son ami au niveau du centre de désintoxication Frantz-Fanon de Blida alors qu’elle y était pour subir une cure de désintoxication après qu’elle ait sombré dans l’addiction à l’héroïne. Son ami le deuxième accusé dans ce dossier a indiqué qu’il est en plein traitement de désintoxication et que les boîtes de comprimés qu’ils avaient découvert chez lui il les avait ramenées de France où il subit un traitement dans un centre spécialisé dans la désaccoutumance à la drogue dure.

Les avocats de la défense des accusés ont demandé à ce que leurs clients bénéficient des mesures atténuantes d’autant qu’ils sont des consommateurs. Toutefois, le procureur de la République a requis quant à lui une peine de 7 années de prison ferme et 500 000 DA d’amende.

Par Azouaou Mahiout