Le directeur général de la BDL, qui a pris ses fonctions à la tête de la banque publique il y a environ une année, a procédé récemment à la régularisation de la situation des travailleurs retraités, auxquels son prédécesseur a dénié l’application de la convention de l’Abef (Association des banques et entreprises financières), datant de 2013 et relative à l’indemnité de départ à la retraite des salariés ayant exercé, pendant quelques années, en hors secteur.
Les employés ayant cumulé 32 ans à la BDL partent à la retraite avec une indemnité de départ évaluée à 24 mois de salaire. Les années hors entreprise comptent pour la moitié dans le calcul de cette prime. L’ancien directeur de la BDL n’a pas consenti, pour des raisons inexpliquées, à mettre en pratique les dispositions de cet accord.
Il a fallu attendre son remplacement pour que les avantages contenus dans ladite convention profitent enfin aux gens de la BDL. Ces derniers, y compris ceux qui ont consommé leur retraite dans l’intervalle, ont ainsi reçu un joli pactole à la fin de l’été.