A quelques jours du rendez-vous de la tripartite, les organisations patronales œuvrent à affiner l’agenda des propositions à soumettre à la concertation du 28 mai sur la base de consultations tous azimuts.
Une concertation,dont l’ordre du jour sera exclusivement dédié au développement de l’entreprise, à l’amélioration du climat de l’investissement et de l’activité économique, en général, conformément aux orientations du Président de la république. A l’unanimité, les opérateurs économiques s’accordent sur l’importance de ce conclave en ce sens qu’il permettra d’ouvrir le débat avec les pouvoirs publics sur des questions d’actualité mais aussi, de passer en revue les préoccupations du patronat, en particulier, contraintes liées à l’évolution de l’entreprise algérienne.
Des sujets qui font l’unanimité au sein du patronat, à travers les différentes déclarations. La Confédération nationale du patronat algériens (CNPA) va soumettre au débat, deux points en rapport avec le principe du 51%/49% et le Crédoc pour proposer des alternatives à ce dernier dispositif que l’organisation ne conteste pas dans le fond. La CGEA (Confédération générale des entrepreneurs algériens, qui a tenu, hier, à Oran , une réunion de concertation avec ses adhérents, compte émettre des suggestions qui vont dans le sens des actions initiées par le gouvernement en direction de l’entreprise à la faveur des récentes mesures retenues par le Conseil des ministres. Il s’agira d’aborder la problématique du financement qui revient avec insistance dans le tableau de bord de la CGEA mais aussi du foncier. La CIPA rejoint cette position pour dire la nécessité de rouvrir le dossier du financement de l’entreprise et revendiquer une « participation effective » du patronat à la concertation avec les pouvoirs publics notamment en ce qui concerne le « développement de l’entreprise et la consolidation de l’environnement de l’investissement ». La CIPA considère, d’autre part que, « le moment est venu de se mobiliser autour de l’entreprise, par sa mise à niveau pour lui permettre d’assurer son rôle de pourvoyeur d’emploi ». Soulignant les avantages du dialogue dans le règlement des questions économiques en suspens, la Confédération algérienne du patronat (CAP) estime que, « cette tripartite intervient à un moment approprié pour la recherche d’une solution permettant d’opérer le déclic national » estime le président de la Confédération algérienne du patronat. M. Boualem M’Rakech ajoute que, le patronat » va devoir travailler, sereinement, pour entrevoir l’ensemble des problèmes posés à l’entreprise, dans la forme et dans le fond, pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de créatrice de richesses, d’emplois et pour l’établissement d’une économie forte et durable ». Le FCE qui participe, pour la première fois à la tripartite considère que ce rendez-vous constitue une opportunité pour discuter des moyens à mettre en place afin “d’essayer de reconfigurer l’économie nationale de sorte à ce qu’elle atteigne la croissance et le développement escomptés ». M. Hamiani qui a réuni, jeudi dernier, les industriels d’Oran, affilés au FCE, afin d’écouter leurs préoccupations devra poursuivre les consultations, à la base pour établir un diagnostic qui sera débattu avec les présidents des autres organisations patronales dans la perspective d’une action coordonnée avant la tripartite.
D. Akila