Tripartite : M. Ouyahia appelle à davantage d’investissements et à l’amélioration de la productivité.

Tripartite : M. Ouyahia appelle à davantage d’investissements et à l’amélioration de la productivité.

Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a appelé samedi à Alger à l’augmentation des investissements en Algérie, l’amélioration de la productivité et la diversification des exportations.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la tripartite M. Ouyahia, a souligné que « l’Algérie doit aller vers davantage d’investissements économiques pour satisfaire sa demande nationale, créer plus d’emploi, améliorer sa productivité et augmenter ses exportations en les diversifiant ».

« Une telle perspective nécessité aussi « l’amélioration de l’environnement de l’investissement », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a reconnu, à ce titre, que « des efforts encore restent à faire au profit de l’entreprise », rappelant dans ce sens que le développement socio économique a « sans cesse été un objectif central du gouvernement ».

M. Ouyahia a rappelé également quelques actions importantes mises en oeuvre par le gouvernement pour appuyer le développement de l’entreprise.

En matière fiscale, il a mis l’accent sur les allègements qui se sont élargis, notamment dans le domaine du foncier, citant la redevance de location de la concession qui a connu pour le Nord, un abattement de 90% pendant les années de réalisation et de 50% pendant les premières années d’exploitation, alors que dans le Sud et dans les Hauts plateaux, cette redevance est symboliquement limitée à 1 DA le m2 durant les dix premières années du projet.

Le Premier ministre a mis en exergue également, le renforcement des mécanismes de garanties du financement de l’investissement, et le démarrage des instruments de financement du capital et de leasing.

M. Ouyahia a rappelé, aussi, les mesures prises par le gouvernement en matière de soutien à l’emploi, de mise à niveau des PME et de promotion de la production et de l’entreprise locale à travers l’octroi à l’entreprise algérienne d’une marge préférentielle de 25% lors des soumissions aux commandes publiques, ainsi que la mise en place d’une liste négative partielle au niveau de la Zone arabe de libre échange et les démarches entreprises pour différer la finalisation de la zone de libre échange avec l’Union européenne de 2017 à 2020.

Il a fait savoir, dans ce contexte, que l’Etat injecte chaque année plus de 3.000 milliards DA en commandes publiques et plus de 1.500 milliards DA en salaires et pensions.

APS