Tripartite et rentrée sociale : Les dernières retouches

Tripartite et rentrée sociale : Les dernières retouches

Lors de la réunion d’évaluation du secteur des finances, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a instruit le gouvernement de renforcer le dialogue économique avec les partenaires économique et social.

Comment se dessinent les contours de la prochaine tripartie, qui coïncide avec la rentrée sociale ? C’est à cette question qu’ont bien voulu répondre deux représentants du patronat, en l’occurrence MM. M’henni Abdelaziz et Mohand Saïd Naït Abdelaziz, respectivement président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) et président de la Confédération nationale du patronat en Algérie (CNPA).

La CNPA parachève son travail

M. Naït Abdelaziz, qui affirme avoir pris note du communiqué rendu public à l’issue de l’audience du 2 août 2011, a tenu d’abord à faire une rétrospective de la dernière tripartite tenue le 28 mai dernier avant d’annoncer que les sept groupes de travail issus de cette tripartite s’attellent actuellement à finaliser leurs travaux. Dans ce contexte, il a rappelé que le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a ordonné au gouvernement d’organiser une tripartite le 28 mai dernier, laquelle s’est tenue sous la présidence du Premier ministre, avec la participation de l’ensemble des partenaires sociaux, élargie au Forum des chefs d’entreprise, présidé par M. Rédha Hamiani.

Selon le président de la CNPA, deux importants acquis ont été alors réalisés, en l’occurrence l’annulation du mode de paiement unique par le biais du crédit documentaire et sa substitution par le paiement par remise documentaire, ainsi que l’augmentation du transfert libre de 2 à 4 millions de dinars.

Par ailleurs, et compte tenu du fait que plusieurs entreprises ont mis la clef sous le paillasson, le CNPA, poursuit M. Naït Abdelaziz, a demandé au gouvernement d’ouvrir les dossiers de rééchelonnement des dettes des entreprises et l’effacement des AGO des banques. Les banques ont «pris le problème en charge en mettant la main à la pâte pour sauver des petites et moyennes entreprises, et leur permettre de se redéployer», conclut M. Naït Abdelaziz.

La CIPA a déjà soumis ses conclusions

Pour M. M’henni, tout est déjà prêt. En fait, la CIPA a déjà soumis les conclusions des groupes de travail. Le président de la CIPA a tenu quand même à rappeler que tous les présents à la dernière tripartite sont sortis satisfaits puisqu’il y a eu une bonne écoute. Un très bon travail a été fait, le meilleur, selon lui. Il regrette néanmoins le fait que son organisation n’ait pas été conviée à des rencontres avec les banques pour travailler ensemble sur le dossier endettement et rééchelonnement des dettes des entreprises. «Il n’y a pas eu de rencontres entre les banques et les opérateurs», indique-t-il.

S. G.