L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) axera sa participation à la prochaine tripartite économique, prévue le 28 mai prochain, sur l’importance de la promotion de la production nationale, a indiqué mercredi à Alger son secrétaire général, M. Abdelmadjid Sidi Saïd.
« Nous allons mettre un accent particulier sur un élément important sur l’échiquier national de l’investissement et du développement économique, à savoir la nécessité de disposer d’instruments nécessaires, qu’ils soient juridiques, financiers ou humains, pour la promotion de la production nationale », a déclaré M. Sidi Saïd lors d’une réunion de coordination ayant regroupé le secrétariat national de l’UGTA et les fédérations nationales affiliées à la centrale syndicale.
Il a ajouté que son organisation a tenu plus de 35 réunions autour de cette question. « Nous avons, ensuite, convenu que l’élément moteur de la participation de l’UGTA lors de cette tripartite était de mettre en relief l’importance de la promotion de la production nationale », a souligné le premier responsable de la centrale syndicale.
Selon M. Sidi Saïd, la promotion de la production nationale passe par l’encouragement de cette production et de la consommation des produits locaux. Le secrétaire général de l’UGTA a affirmé, en outre, que cette tripartite devrait aboutir à des mesures à même de permettre aux citoyens, en particulier aux travailleurs, de pouvoir réellement ressentir l’impact des augmentations de leurs salaires en mettant fin aux « effets néfastes » de la spéculation à travers des mécanismes précis, a-t-il préconisé.
Concernant la tripartite sociale, prévue en septembre prochain, il a indiqué que l’UGTA a finalisé à 60 pc les dossiers à soumettre à cette réunion, citant, entre autres, ceux de la main-d’oeuvre algérienne dans les entreprises étrangères, du travail temporaire et celui de la représentation syndicale au niveau des entreprises étrangères activant en Algérie.
Revenant, par ailleurs, sur les « avancées » enregistrées par son organisation, M. Sidi Saïd a noté que le nombre d’adhérents à l’UGTA est passé de 1.579.000 en 2009 à 1.784.000 à la fin de 2010.
Cette augmentation en nombre d’adhérents dénote, selon lui, du « capital confiance » dont jouit l’UGTA auprès des travailleurs. « Nous n’avons aucune animosité envers les autres syndicats. C’est le terrain et les travailleurs qui sont juges de l’action syndicale », a dit M.Sidi Saïd, qui a souligné que son organisation prônait la voie du dialogue « qui est le chemin le plus dur mais également le plus rentable », a-t-il estimé.
« Notre principe est de préserver le climat de paix et de stabilité dont jouit le pays car c’est dans ce climat que l’action syndicale peut aboutir à des résultats concrets », a plaidé le premier responsable de l’UGTA