Tripartite du 6 Mars: La CAP préconise d’aller au-delà du diagnostic

Tripartite du 6 Mars: La CAP préconise d’aller au-delà du diagnostic
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Le patron de la confédération algérienne du patronat (CPA) souhaite que la tripartite du 6 mars prochain à Annaba aille au-delà du diagnostic connu de tous et soit le rendez-vous à l’issue duquel des solutions doivent être adoptées car la situation urge.

Pour Boualem Mrakach qui s’exprimait, hier mardi lors d’une conférence de presse, la situation économique et financière nous oblige à la mobilisation générale pour une action de développement efficace et porteuse. Considérant que cette situation ne nous fait pas peur, il a soutenu qu’il est possible de remonter la pente pour peu que l’on daigne lever les contraintes qui freinent le développement. Et de saluer, dans la foulée, la décision «phare» du gouvernement, à savoir le nouveau modèle économique auquel il a dit «adhérer pleinement», plaidant pour une revue de fond en comble du système des subventions qui, selon lui, «doivent être ciblées et pas généralisées».

Le président de la CAP a insisté également sur le pouvoir d’achat du citoyen qui doit constituer, a-t-il soutenu, la préoccupation majeure de la nation. Il a également plaidé pour l’encouragement de la production locale qui, selon lui, finira inévitablement par imposer la «compétitivité» et la concurrence et dons la «qualité» des produits.

Pour Mrakach, il n’y a pas d’autre choix que de mettre en œuvre des mécanismes et des dispositifs de matérialisation des mesures déjà adoptées lors des précédents sommets de la tripartite, faisant part, à ce propos, de la mise sur pied à l’échelle de la CAP, d’une commission de production économique et d’échanges permanente de neuf membres qui aura à servir de réceptacle de toutes les doléances des investisseurs et d’agir avec célérité pour leur satisfaction.

Le président de la CAP qui s’est félicité que le prochain sommet de la tripartie se déroule sans ordre du jour bien précis, ce qui, selon lui, permettra de discuter de tout, évoquant les solutions fiables et peu coûteuses qu’il émettra et touchant à des secteurs prioritaires comme l’agriculture, le tourisme, les énergies renouvelables et propres, l’activité minière, la santé, l’éducation et la formation professionnelle.

Des propositions fruit d’un projet d’études étalé sur six mois réalisé par un bureau d’expertise international de renommé ayant pour titre générique : stratégie claire et visible de développement économique du pays.