BAC et BEM 2022 : le ministère de la justice lance des mises en garde

BAC et BEM 2022 : le ministère de la justice lance des mises en garde

Comme chaque année, le mois de juin est marqué par la fin de l’année scolaire et les examens du BEM et du BAC. Depuis quelques temps, on observe un phénomène qui s’est accentué en Algérie, grâce aux nouvelles technologies. Ces dernières années, les autorités algériennes mettent en place tous les moyens légaux pour stopper ce phénomène. Cette fois, le ministère de la justice réagit et annonce une nouvelle décision.

Le 3 juin 2022, le ministère de la justice a adressé un mémorandum de travail aux procureurs de la République des conseils de la justice, les invitant à mettre en place une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque conseil, pour prévenir et combattre les délits de fraude et fuite de sujets pour les examens officiels à venir (BEM et BAC 2022).

Selon ce qu’a indiqué, le jeudi, un communiqué du ministère de la justice, cette mesure s’inscrit dans le cadre de la garantie de la validité des examens officiels pour le mois de juin en cours, le ministère ayant transmis une note de travail aux procureurs de la République des conseils judiciaires, dans le but de prendre les mesures nécessaires pour prévenir et combattre les délits de fraude et la fuite des sujets d’examen, notamment en utilisant les technologies des médias et de la communication.

De plus, ce mémorandum insiste sur « la nécessité d’un traitement judiciaire strict par un suivi pénal immédiat en coordination avec les autorités compétentes de la police judiciaire et l’autorité nationale pour la prévention et le contrôle des délits liés aux technologies de l’information et de la communication ».

Le ministère de la justice installe des cellules de vigilance

Dans son communiqué, le ministère a ajouté : « Il a été demandé aux procureurs de la République d’installer une cellule de vigilance et de suivi au niveau de chaque conseil de la magistrature sous leur direction et la composition de chacun du directeur de l’éducation ; du chef de la sûreté de la wilaya ; le chef du groupe régional de la gendarmerie nationale ; le chef du département régional de la sécurité intérieure et tous ceux qui ont quelque chose à voir avec la question, de prendre des mesures proactives et des mesures de suivi du bon déroulement de ces examens. »

Pour finir, ce processus vise, selon la même source, à « assurer la crédibilité des examens et prendre soin de l’avenir des étudiants, en particulier des encadrants qui réussissent les examens importants ».