Tribunal de Tipaza : Lourd réquisitoire contre Abdelkader Zoukh 

Tribunal de Tipaza : Lourd réquisitoire contre Abdelkader Zoukh 

Le procureur général près le Tribunal de Tipaza a requis, ce samedi, 6 février, une lourde peine d’emprisonnement à l’encontre de l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, pour son implication dans des affaires de corruption. 

Lors du procès en appel qui s’est tenu ce samedi, 6 février, au Tribunal de Tipaza, le procureur général a requis une peine de quinze (15) ans d’emprisonnement à l’encontre de l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, assortie d’un dédommageant de dix (10) millions de dinars pour le Trésor public, ainsi que la saisie de tous ses biens.

Dans cette affaire, l’ancien wali d’Alger est poursuivi pour « dilapidation délibérée de deniers publics par un fonctionnaire », « utilisation illégale de biens et de deniers publics qui lui ont été confiés en vertu de sa fonction »  et »abus de fonction et violation des lois et règlements dans le but d’obtention d’avantages pour un tiers ».

En effet, Abdelkader Zoukh aurait offert d’indus avantages à l’ancien DGSN Abdelghani Hamel et à sa famille dans différentes communes de la capitale, dont un bien foncier de 7.128 m² à Bab Ezzouar et neuf (9) locaux commerciaux d’une surface de 824 m² à Ouled Fayet.

Zoukh condamné en première instance à 5 ans de prison

Il convient de rappeler que Zoukh avait été condamné, en première instance, le 8 décembre passé, à une peine de cinq (5) ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un (1) million de dinars, avec la confiscation de tous ses biens.

Le Tribunal de Tipaza avait également interdit à Zoukh d’occuper des postes de responsabilité au sein de l’État et de se présenter pour des postes politiques pendant cinq (5) ans après l’expiration de sa peine. L’ancien wali d’Alger avait également été condamné à verser dix (10) millions de dinars comme dédommagement pour les pertes subies par le Trésor public.

Abdelkader Zoukh a été condamné, à quatre (4) et cinq (5) ans de prison, respectivement, dans le cadre de deux affaires de corruption, relatives à l’octroi d’indus avantages à l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout et à des membres de sa famille, et à l’ancien Président du forum des Chefs d’entreprises, Ali Haddad.