Les deux accusés ont été jugés pour assassinat volontaire avec préméditation, mutilation et dissimulation du corps de la victime Akila.
La peine capitale a été prononcée tard dans la soirée de lundi par le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou dans le procès des assassins de la collégienne de Chaïb (Mekla).
Les deux accusés F. Abdelmadjid et L. Khelifa ont été jugés pour assassinat volontaire avec préméditation, mutilation et dissimulation du corps de la victime A. Akila. Les faits remontent, selon l’arrêt du renvoi de la Chambre d’accusation, au 16 mai de l’an dernier quand un cultivateur a découvert dans son champ sis au lieudit Yeslit Temlilt du village Tamaghouchet (Aghribs) le corps de la victime dans un sac dissimulé sous un pont. Le cadavre portant des traces d’une sauvagerie inimaginable s’est avéré par la suite celui de la jeune Akila (17 ans) portée disparue trois jours auparavant. Les investigations entreprises par les gendarmes ont permis de met-tre la main sur la puce du téléphone cellulaire de la victime qui a été révélateur des suspects dans un premier temps avant de jeter tous les soupçons sur les deux mis en cause F. Abdelmadjid et L. Khelifa âgés d’une vingtaine d’années et qui ne sont autres que des voisins de la jeune Akila. Les deux suspects ont fini par passer aux aveux après que l’un d’eux L. Khelifa sous l’effet de l’alcool eut lâché le secret qu’il ne supportait plus de garder. Elle a été sauvagement assassinée dans le garage du premier accusé avant qu’ils ne décident de transporter le corps vers Aghribs dans le but de trompour les mener sur d’autres pistes comme le kidnapping pour prendre possession de ses organes à revendre dans les milieux du trafic d’organes. Alors qu’Akila connaissait parfaitement ses assassins dont l’un d’eux a même abusé d’elle sexuellement. Devant le tribunal, l’accusé F. Abdelmadjid a soutenu que c’est son ami qui lui aurait proposé le plan pour se débarrasser de la victime enceinte. Alors que le second accusé L. Khelifa a déclaré qu’il a surpris son ami en train d’assassiner la victime dans son garage sis au village Chaïb tout en reconnaissant avoir aidé celui-ci à dissimuler le cadavre.
Par Hamid M.
