Tribunal criminel d’Ouargla: peines d’une à 8 années de prison à l’encontre d’une bande terroriste

Tribunal criminel d’Ouargla: peines d’une à 8 années de prison à l’encontre d’une bande terroriste

Des peines allant d’une à huit années de prison ferme ont été prononcées mardi par le tribunal criminel d’Ouargla à l’encontre d’une bande terroriste.

Une sentence de 8 années de prison ferme, assortie d’une amende d’un (1) million DA, a été prononcée à l’encontre de R.M (29 ans), de nationalité malienne, pour détention d’arme de guerre de catégorie Une sans autorisation de l’autorité compétente, et d’arme blanche, ainsi que pour sortie du territoire nationale de manière illicite.

La même juridiction a infligé une peine d’une année de prison et une amende de 10.000 DA à l’encontre de S.D (30 ans) de nationalité nigérienne, pour entrée illégale en territoire national, et d’une autre d’une année de prison ferme et une amende de 60.000 DA à l’encontre de K.M (52 ans), de nationalité algérienne, pour facilitation à des étrangers de l’entrée illicite en territoire national.

Dans la même affaire, le dénommé A.H (46 ans), de nationalité algérienne, a été acquitté pour absence de preuve de son accusation d’adhésion à une bande terroriste activant à l’étranger, de détention d’arme de guerre de catégorie Une et d’arme blanche, ainsi que de contrebande.

Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte au mois d’octobre de 2014, lorsqu’un détachement des Gardes frontières a intercepté à Tinelkoum, dans la circonscription administrative de Djanet, un véhicule tout-terrain avec à son bord deux Algériens et deux ressortissants étrangers, et dont (véhicule) la fouille a permis de découvrir des chargeurs vides de pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, des tenues et chaussures militaires, des téléphones portables et des cartes de recharge, ainsi que des sommes d’argent en monnaie nationale.

Les investigations concernant cette affaire ont aussi permis d’établir qu’un des membres de ce groupe (R.M) avait déjà eu un lien auparavant avec le groupe Ansar Eddine activant au Nord du Mali, avant de se rendre dans un pays du voisinage pour y effectuer un entraînement militaire.

Le ministère public a requis dans cette affaire des peines de 15 années d’emprisonnement à l’encontre de chacun des quatre membres de la bande.