Travaux publics, Un plan de charges de 4,8 milliards USD pour la SGP Sintra

Travaux publics, Un plan de charges de 4,8 milliards USD pour la SGP Sintra

La société de gestion des participations de l’Etat – Travaux Publics- « Sintra » a réalisé un chiffre d’affaires de prés de 75 milliards de dinars, soit environ un milliard de dollar en fin 2014. Une performance appelée à être consolidée à la faveur d’un nouveau plan de charges de près de 4,8 milliards de dollars, attribué au titre du programme quinquennal d’investissements publics 2015-2019.

Lors de la présentation de la SGP aux hommes d’affaires iraniens présents à la deuxième session du comité technique mixte algéro-iranien installé en 2011, le président de son directoire, M. Mohamed Khodja, a indiqué que ce chiffre d’affaires a été atteint grâce aux performances réalisées par les 51 sociétés spécialisées dans différents secteurs d’engineering que compte la SGP Sintra. Il a cité entre autres les entreprises spécialisées dans la réalisation des routes et autoroutes, les ouvrages d’art, les travaux maritimes ainsi que les différents bureaux d’études et les laboratoires d’analyses des travaux.

La SGP qui emploie plus de 36 000 personnes comptes encore augmenter ses investissements grâce au plan de charges qu’il lui est attribué qui est de l’ordre de 377 milliards de dinars, soit près de 4,8 milliards de dollars.

Le président de son directoire de la SGP Sintra a mis en évidence, devant les hommes d’affaires iraniens présents à cette rencontre tenue cet après-midi à l’hôtel El Aurassi, les avantages fiscaux (Des exonérations fiscales, le transfert de capitaux) et les différentes opportunités d’investissements et de partenariats qu’offre le marché algérien, avec à la clé un plan quinquennal d’investissements publics doté de 262 milliards de dollars. Il a dans ce sens appelé les patrons iraniens à investir dans notre pays tout en mettant l’accent sur le respect des règles des investissements étrangers en Algérie. Il a cité à ce propos la règle de 49/51, l’obligation de garantir le transfert technologique ainsi que la formation de la main-d’œuvre.

En marge de cette 2ème session du comité technique mixte algéro-iranien, une rencontre B to B a été organisée entre 25 représentants d’entreprises algériennes et 12 hommes d’affaires iraniens qui représentent une cinquantaine sociétés. « Nous sommes très intéressés par le marché algérien, dont l’investissement est régi par un cadre logique et rationnel », affirme un des patrons iraniens présents à cette rencontre.

Khelifa Litamine