La Société de gestion des participations de l’Etat-Tavaux Publics (SGP-TP SINTRA) sera restructurée avant la fin de l’année en cours en grands groupes économiques, conformément à la nouvelle organisation du secteur public marchand industriel décidée dans le cadre du Plan d’action du gouvernement (2015/2019).
La SGP-TP SINTRA a engagé une étude en vue de restructurer ses 51 entreprises en grands groupes économiques capables de gérer la prochaine phase du plan quinquennal 2015-2019. Cette restructuration sera effectuée avant la fin de l’année en cours, a affirmé aujourd’hui le président du Directoire de cette SGP, mais sans donner le nombre exact des groupes qui seront créés.
Le 15 septembre dernier, le ministre de l’Industrie et des Mines a procédé à l’installation d’un Comité de pilotage interne chargé de la mise en œuvre de la nouvelle organisation du secteur public marchand industriel, décidée dans le Plan d’action du gouvernement (2015/2019). Ce comité définira, entre autres, les critères présidant au recrutement d’un cabinet d’envergure pour l’accompagnement de la création des groupes industriels et se également du suivi, de l’évaluation et de la validation des travaux du cabinet.
Cette SGP compte, faut-il le préciser, 16 entreprises spécialisées dans les travaux des routes, rails et barrages, 5 chargées de la réalisation des ouvrages d’art et des ponts, 4 pour les travaux maritimes et 16 entreprises régionales spécialisées dans les travaux des routes. Elle dispose également 4 bureaux d’études dans l’engineering des routes, ports et barrages et 5 laboratoires de suivi des travaux.
Interrogé sur les disparités entre les salaires des travailleurs algériens et étrangers du secteur des travaux publics, M. Khoudja a indiqué que « les autorités sont conscientes de ce problème et comptent y remédier durant les cinq prochaines années, en veillant à évaluer les salaires en fonction de la qualité des travaux réalisés ».
La SGP-TP SINTRA avait bénéficié en 2010 de 112 milliards DA du trésor public pour le remboursement de sa dette et l’acquisition de matériel outre le lancement de nouveaux investissements et la formation des ressources humaines.
H.M
