Le ministre des Travaux publics a troqué son costume de travail contre celui de candidat à la députation
La tête de liste de l’Alliance pour l’Algérie verte pour la capitale a, le moins que l’on puisse dire, tiré son épingle du jeu…
Amar Ghoul crée la sensation. Le ministre des Travaux publics, qui a troqué son costume de travail contre celui de candidat à la députation, est en train de réussir son pari. En effet, la tête de liste de l’Alliance pour l’Algérie verte d’Alger, est en train de révolutionner la campagne électorale avec un travail de proximité qui, le moins que l’on puisse dire, séduit les électeurs. «Enfin, un candidat, ministre d’État, qui vient à la rencontre du peuple», confie Faouzi un habitant de Rouiba, après la visite de Amar Ghoul dans cette petite ville de la banlieue Est d’Alger. «Sans protocole, Amar Ghoul a pris le temps de nous écouter et de nous parler, tout en partageant des moments privilégiés avec nous», estime pour sa part Boualem résidant dans la même ville, qui dit avoir été séduit par le candidat, même s’il n’est pas trop «fan» de l’Alliance verte.
Rouiba n’est pas la seule ville de banlieue visitée par Amar Ghoul. «Après 13 jours de campagne, le docteur Amar Ghoul a visité plus de 33 communes», révèle un communiqué de la permanence centrale de l’Alliance verte à Alger. «Dans ces 33 communes, 132 quartiers, dont 10 bidonvilles, ont été visités par le candidat de l’Alliance verte», ajoute la même source.
«Lors de ses sorties, Amar Ghoul s’est arrêté dans 117 cafés et divers commerces et a eu 142 rencontres populaires», est-il rapporté. Les 13 jours de campagne du candidat de l’Alliance verte se résument en chiffres à «156 heures de travail et 47 kilomètres de marche». «À pied, Amar Ghoul est partout», est le nouveau slogan de sa permanence qui résume tout à fait sa campagne. Ces sorties sur le terrain ont donc mis les voyants au vert pour le candidat de l’Alliance verte qui gagne de plus en plus d’aura. Les secrets de cette réussite résident «dans le travail de proximité et le contact direct avec la population dans ses différentes catégories sociales et tranches d’âge que Amar Ghoul est en train d’effectuer», atteste la même permanence. «Notre candidat s’est rendu dans les basfonds des quartiers de la capitale», assure-t-elle. «Amar Ghoul a cassé les tabous en se rendant dans des quartiers populaires et des bidonvilles où jamais aucun responsable n’a mis les pieds tels que le marché de Bachdjarah, les bidonvilles d’Ouled Fayet et Aïn Naâdja…», poursuit la même source. Cette dernière explique également que le candidat-ministre a séduit la population par sa franchise et son discours terre à terre qui est loin des promesses sans lendemain, tout en mettant en exergue l’engouement populaire qu’ont suscité les sorties du candidat. «Même si la campagne de notre candidat est basée sur le contact direct avec les populations, pas le moindre incident n’a été à ce jour enregistré. Bien au contraire, les populations étaient en communion avec lui. Ce qui prouve à lui seul l’enthousiasme qu’a créé autour de lui Amar Ghoul», est-il souligné. Voilà donc que Amar Ghoul a réussi à conquérir la rue en s’ouvrant au peuple. Toutefois, il ne se contente pa de gagner seulement la bataille de la rue. Conscient de l’importance de ce réservoir électoral que sont les jeunes dans ces élections, le candidat de l’Alliance verte veut conquérir le nouveau terrain de jeu des jeunes, à savoir la Toile! Il a ainsi pris le taureau par les cornes en «téléportant» sa campagne sur la Toile. Très active dans la blogosphère, l’équipe de campagne de Amar Ghoul a créé un site Internet à sa gloire en plus d’une page Facebook et d’un compte Twitter qui rapportent les faits et gestes de leur candidat. Ainsi, au moment où la campagne des législatives 2012 peine à intéresser la population, Amar Ghoul tire son épingle du jeu. La recette miracle n’est donc que… le travail de proximité.
