D’une manière générale, dans le domaine des transports, le bilan du secteur recèle des aspects positifs quantifiables.
Une brève esquisse de l’état des lieux montre que les réalisations dans ce domaine synchronisent l’acte de l’investissement et les besoins exprimés en la matière à la lumière de la dynamique de développement du tissu urbain, engendrant des besoins socioéconomiques de plus en plus importants.
Bénéficiant d’une conjoncture favorable, l’Algérie a lancé ces dernières années un vaste plan de développement du secteur des Transports qui trace les perspectives globales pour l’avenir. Des projets qui représentent autant de vecteurs de nature à promouvoir les investissements et à générer d’importantes créations d’emplois. Depuis la libéralisation du secteur, à la fin des années 80, du siècle dernier, (libéralisation des transports en 1987), de nombreuses réalisations ont vu le jour, mais c’est surtout à la faveur des grands chantiers ouverts au cours de cette dernière décennie que le secteur a enregistré une transformation radicale.
Les transports, tous modes confondus, constituent un pilier du développement, au regard de sa place et de son rôle dans l’économie, mais aussi de son importance socioéconomique en milieu urbain comme en zone rurale.
Pendant longtemps, le manque de transport en commun, régulièrement déploré dans le pays a mis à rude épreuve les pouvoirs publics, d’où la décision d’en faire la priorité des priorités, favorisant leur développement rapide dans le cadre, particulièrement, d’une refonte systématique de l’environnement urbain du pays.
Nombreuses sont les voix qui se sont élevées, ces dernières années, en faveur d’un véritable plan Marshall pour le secteur afin de lui permettre de suivre la progression dynamique de la société, dont les réalités socioéconomiques ont complètement changé ces dernières années.
Les experts s’accordent à voir dans l’urbanisation un véritable moteur du développement et un pilier de la réussite économique.
Le développement des transports reste, à ce titre, un volet hautement important, tant il remplit des fonctions fondamentales ayant un effet d’entraînement sur la dynamique de développement du pays. Une place confirmée par l’évolution du budget qui lui est alloué.
Ainsi, dans le cadre des grands investissements d’infrastructures, le secteur a misé sur des projets plus viables et plus accessibles aux populations, à l’instar du métro et du tramway et du transport ferroviaire…
A terme et, au-delà de l’impact direct sur le développement économique et social, il s’agit d’améliorer et de réorganiser le trafic, mais, surtout, de désenclaver des régions entières.
De nombreux projets, sur le point d’être réceptionnés, permettront à nos villes, de par la fluidité de la circulation qu’ils induiront, de retrouver leur ambiance d’antan. Pour le moment, même si certains projets en état de chantiers causent beaucoup de désagréments, l’on accorde une attention particulière et soutenue à l’accélération de la réalisation, à l’instar du tramway qui sera prêt début mai prochain, comme l’a annoncé, récemment, le ministre des Transports, M. Amar Tou.
De quoi mettre fin au calvaire de la circulation sur un sacré trajet reliant le centre-ville aux communes et quartiers limitrophes.
Alger est une ville compacte où presque toutes les activités sont concentrées au centre-ville. La mise en service du tramway et du métro, dans un proche avenir, permettra à la capitale de se désengorger, et, surtout, d’être mieux desservie.
Farid B.