L’augmentation des prix du carburant, actée par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances 2016, commence à produire ses effets induits. Ainsi, les transporteurs privés, dont les charges ont augmenté, revendiquent une augmentation de leurs tarifs, dans l’immédiat pour, explique leur fédération, compenser les dépenses induites par l’augmentation des carburants.
Du coup, la fédération propose une augmentation de 5 à 10 dinars pour les transports urbains, de 10 à 20 dinars pour le transport entre communes et de 50 à 100 dinars pour le transport entre wilayas.
Le ministre des transports a rejeté ces augmentations brutales qui ne reposent, selon lui sur aucun critère tout en engendrant des bénéfices largement supérieurs aux effets induits de l’augmentation des carburants.
Le même responsable promet néanmoins de procéder, en concertation avec la fédération des transporteurs à une étude objective pour définir les seuils de majoration des augmentations.
Les gérants privés des stations-service veulent aussi leur augmentation. Leur fédération, UNIPEST, appelle le gouvernement à l’ouverture des négociations, jugeant que la dernière augmentation de 2012 est aujourd’hui dépassée largement. Le bureau de la fédération sera prochainement convoqué pour une réunion qui débattra des propositions d’augmentation.
