Transport maritime : l’Entreprise Nationale au bord de la faillite

Transport maritime : l’Entreprise Nationale au bord de la faillite

Depuis  la mi-mars de l’année dernière, date de l’apparition du virus Covid-19 en Algérie, la trésorerie de l’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs (ENTMV) a subi des pertes financières très importantes, et ce, après avoir annulé plus de 750 croisières.

Ces pertes, estimées à 1400 milliards de centimes, ont fait également perdre l’entreprise 500 000 passagers et plus de 150 000 véhicules en raison de la pandémie de Coronavirus.

Selon une source bien informée, ces chiffres ont été détaillés dans un rapport remis par l’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs (ENTMV) au ministère des Transports, qui les a transférés à son tour aux services du premier ministère, après que ladite entreprise ait été au bord de la faillite.

L’ENTMV appelle à la réouverture des voies maritimes

La même source indique que la direction de l’entreprise a de nombreuses difficultés pour payer les salaires, à cause de la situation financière qu’elle subisse, et ce, après l’arrêt des croisières reliant l’Algérie à divers pays du monde.

Le rapport en question évoquait également la manière de payer les salaires de base, où l’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs a eu recours à l’emprunt auprès d’une banque publique pour couvrir les dépenses de cette catégorie. Notons que l’entreprise n’a vendu aucun billet depuis le 18 mars de l’année 2020 à ce jour, ce qui a nuit à ses revenus financiers.

Dans le même sillage, les responsables de l’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs ont demandé aux autorités supérieures du pays d’examiner leur situation « en urgence ». Ces derniers ont également demandé « une accélération » de la réouverture des voies maritimes, surtout après l’ouverture partielle de l’espace aérien, qui a également été touché par la pandémie.

Le même rapport a fait savoir que l’entreprise est exposée au risque de la faillite, qui va causer le licenciement de milliers de fonctionnaires si la réouverture des voies maritimes n’aura pas lieu prochainement, surtout que l’entreprise est à caractère commercial et est responsable d’un grand nombre d’employeurs.