Transport maritime, L’Algérie veut passer au GNL marin

Transport maritime, L’Algérie veut passer au GNL marin

L’Algérie envisage de se lancer dans le développement du GNL marin utilisé par certains pays comme nouveau carburant dans le transport maritime.

Ce projet qui devrait être chapeauté la société de distribution et de commercialisation des produits pétroliers et dérivés (Naftal) pourrait placer, encore une fois, l’Algérie comme un « acteur important » dans ce domaine, dans la mesure où notre pays est un grand producteur de GNL, a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Energie, M. Ahmed Messili, lors d’un séminaire international sur le GNL marin organisé aujourd’hui à Alger afin de présenter les opportunités de développement de cette filière en Algérie.

Samir Houghlaouen, cadre à Naftal a relevé que même si les conditions actuelles ne permettaient pas l’expansion du GNL marin, son avenir demeure, cependant, prometteur à cause non seulement de l’utilisation grandissante du gaz naturel dans le transport mondial, mais aussi en raison de la nécessité de mettre en œuvre des règles rigoureuses pour protéger l’espace maritime. Celle-ci implique, selon lui, une augmentation de la part des combustibles propres dans le soutage des navires.

De par sa production en GNL, sa position géographique et l’étendue de son espace marin, l’Algérie, souligne le même responsable, devrait se préparer, désormais, à se positionner comme un « acteur de premier plan » dans le soutage des navires traversant la méditerranée au GNL marin.

Mais avant de se lancer dans ce nouveau carburant, l’Algérie devrait réunir, préalablement, certaines conditions, telle que la réhabilitation des usines classiques de liquéfaction de gaz pour produire du GNL marin, l’élaboration des estimations pour le coût des investissements nécessaires, les critères techniques concernant les installations de soutage de GNL au niveau des ports ainsi que les critères de choix des ports qui seront utilisés à cet effet.

H.M/APS