par Rachid Boutlelis

Cette opération, actuellement en cours, menée dans les grandes cités à concentration d’habitants, en collaboration avec les éléments de la police, a été lancée dans le cadre de la lutte contre toutes formes de dépassement dans ce domaine et vise à assainir les paysages de cette municipalité ayant été enlaidie par l’illicite. Un délai a été accordé à ces contrevenants pour la remise en l’état initial des espaces squattés. Après l’expiration du délai ces contrevenants s’exposent à des poursuites judiciaires.
Notons que l’urbanisation illicite a pris des proportions démesurées, dans le chef-lieu, au même titre que dans les trois autres municipalités que compte la daïra d’Aïn El Turck. Certains résidents, soucieux de la préservation du cadre de vie, ont pris attache avec Le Quotidien d’Oran’ pour exprimer leur vif désappointement et « revendiquer plus d’opérations pour tenter d’endiguer ce phénomène. Les responsables locaux doivent agir, en amont, afin d’éviter que ce massacre ne prenne des proportions incontrôlables. Les autorités locales doivent reprendre les choses en main, au plus vite, en commençant par obliger ces contrevenants à démolir ce qu’ils ont illégalement construit », avant de renchérir, avec une pointe dépit non dissimulée, « ces contrevenants ont squatté carrément l’espace public, une situation qui risque de se généraliser à d’autres lieux sur le domaine public de l’APC.
Chacun tente de s’approprier une parcelle, assuré que son voisin, qui l’a déjà fait, il y a quelques années, n’a jamais été inquiété ! Et c’est la course pour confisquer les terrains pour construire des habitations et autres structures.
Cette situation ne fait que s’aggraver malgré les mesures prises par les autorités publiques et en particulier la loi 08/15 relative à la mise en conformité des constructions ». Il importe de noter dans cette optique que l’ultimatum adressé par le ministère de l’Habitat pour la régularisation des constructions inachevées, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de cette loi a expiré le 3 août dernier. L’objectif de cette loi était de mettre un terme à l’anarchie régnant dans le domaine, sur les plans urbanistiques, juridiques et autres, et donner aussi une meilleure image des villes et des campagnes, qui ne cesse de se dégrader au fil des jours.