Transferts sociaux en hausse et pas de taxes dans la loi de finances – 2019: les affiches de l’espoir!

Transferts sociaux en hausse et pas de taxes dans la loi de finances – 2019: les affiches de l’espoir!

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La nouvelle année s’annonce sous de meilleurs auspices que ceux qui sont échafaudés par certaines officines qui rêvent de voir l’Algérie mettre un genou à terre.

L’Algérie est debout! Elle le restera pour longtemps encore: pour l’éternité certainement. Certes, il y a cette terrible crise financière, mais elle n’est pas la seule à la subir de plein fouet. Tous les pays producteurs qui tirent l’essentiel de leurs revenus de leurs exportations d’hydrocarbures ont vu leur trésorerie laminée, leur déficit commercial subir un gouffre abyssal suite à la chute vertigineuse de l’or noir.

L’Arabie saoudite, un des plus gros producteurs mondiaux a connu un déficit de près de 100 milliards de dollars en 2015. Le Venezuela au bord du chaos voit sa population déferler vers ses pays voisins… Que doit-on dire des pays industrialisés comme la France, l’Espagne ou l’Italie frappés par une paupérisation rampante. La précarité y a fait un bond spectaculaire, des assistés et des démunis qui se comptent par millions désormais. Le taux de croissance dans ces nations développées est moindre que celui que connaît le pays. La croissance économique en Algérie devrait se maintenir à 2,5% en 2018 contre, pour croître, à 2,7% en 2019. Elle atteindra à peine 1,6% cette année en Italie et doit se situer à 1% l’an prochain.

La France est dans le même cas de figure 1,6% en 2018 et 2019. Des statistiques publiées par le FMI dans son rapport d’octobre dernier. Le dernier classement officiel des pays les plus développés d’Afrique affiche l’Algérie sur la plus haute marche du podium devant l’Afrique du Sud, le Nigéria ou le Maroc. Notre indice de développement humain (IDH) est proche de celui des Portugais et des Espagnols. Doit-on faire la fine bouche? Personne ne nie que l’année 2019 sera difficile tant que les prix du pétrole restent à leur niveau actuel. Rien ne dit non plus qu’ils ne rebondiront pas après l’entrée en action de l’accord de la baisse de production de 1,2 million de b/j le 1er janvier. La nouvelle année s’annonce sous de meilleurs auspices que ceux qui sont échafaudés par certaines officines qui rêvent de voir l’Algérie mettre un genou à terre.

Les affiches de l’espoir en 2019 ne relèvent pas d’une vue de l’esprit ou de la pure démagogie. L’enveloppe budgétaire allouée aux transferts sociaux durant l’exercice 2019 est en hausse et représente près de 21% de la totalité du budget de l’Etat. Quel pays peut se targuer d’assurer une politique de justice sociale de cette envergure en temps de vaches maigres? Ce n’est pas le seul indice qui montre que l’avenir n’est pas aussi sombre que l’on veut le dépeindre. Le déficit commercial s’est contracté de plus de 60% durant les 11 premiers mois de 2018 alors que les exportations massives de ciment vers l’Afrique de l’Ouest indiquent que le pays veut en finir avec sa dépendance au pétrole et se tourne, résolument, vers une économie productrice de richesses. 2019 doit marquer le début de cette nouvelle ère annonciatrice d’une qualité de vie attestée, introuvable sous d’autres cieux…