Transférés au centre de Netcom à Sidi Fredj à l’ouest d’Alger, depuis trois jours, les réfugiés syriens en Algérie semblent ne pas apprécier les lieux. C’est du moins ce qu’affirment les gardiens du Centre.
Hier, le centre de Netcom de Sidi Fredj était désertique. Seuls quelques gardiens veillaient sur les lieux. Pourtant, des familles de réfugiés syriens en Algérie y avaient été transférées, il y a trois jours. Les gardiens affirment que leur nombre avoisinait la quarantaine. «Dès le lendemain, nombre d’entre eux ont quitté les lieux et ne sont plus revenus. Les autres font la navette quotidiennement entre le Centre et le Square Port-Saïd. Apparemment, ils ne se plaisent pas ici», explique l’un des gardiens. Selon lui, ces familles quittent les lieux le matin pour regagner le Square Port-Saïd à Alger et ne rentrent qu’à des heures tardives. «Ce matin, elles sont rentrées vers une heure. Ils ont pris leur s’hour et ont passé la nuit ici. Et dès le matin, ils ont repris le chemin pour le Square», raconte-t-il. Arrivées en Algérie, il y a deux semaines, les familles des réfugiés syriens se sont retrouvées livrées à elles-mêmes. Après un long silence, le gouvernement algérien a décidé d’apporter de l’aide à ces nombreuses familles qui ont fui la Syrie. En mobilisant le centre de Netcom, les autorités algériennes ont cru bien faire mais les réfugiés continuent à investir le Square Port-Saïd, leur première halte.
Rym Nasri