Traitement du VIH Sida en Algérie: « bientôt » une seule injection tous les quatre (04) mois (ONU)

Traitement du VIH Sida en Algérie: « bientôt » une seule injection tous les quatre (04) mois (ONU)
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ALGER – Le traitement contre le VIH/Sida en Algérie se limitera « bientôt » à une seule injection tous les quatre (04) mois, a annoncé mercredi à Alger, le Secrétaire général adjoint des nations unies et directeur exécutif de ONUSIDA, Michel Sidibé.

Animant une conférence sur la « Déclaration d’Alger », portant « accélération du dépistage du VIH Sida dans la région MENA », le représentant onusien a indiqué que « bientôt, les personnes atteintes du VIH Sida seront traitées par une seule injection, tous les quatre mois, au lieu d’un comprimé quotidien, comme c’est le cas actuellement ».

Il s’agit là, a-t-il relevé, d’une « évolution » acquise grâce à la recherche scientifique et au développement technologique, lesquels ont permis de réduire graduellement la palette des traitements administrés aux patients atteints de Sida, rappelant que ces derniers étaient contraints, il y a quinze ans, à une posologie composée de 18 comprimés, au quotidien.

Ces avancées scientifiques ont permis, en même temps, de réduire le coût de la prise en charge thérapeutique par patient, passant de 15.000 dollars il y a quinze ans à 80 dollars, actuellement, a-t-il poursuivi.

Le conférencier a ajouté, dans ce sens, que les Etats consentent de plus en plus d’investissements pour limiter la progression de la pandémie, affirmant qu’un budget de 22 milliards de dollars a été dégagé pour ce faire en 2015, déplorant néanmoins, que plus de 53 % de ces contributions proviennent de ressources domestiques (des pays concernés eux-mêmes) et non pas des contribuables extérieurs.

M. Sidibé a observé, par ailleurs, que la lutte contre le sida est « l’une des maladies qui ont imposé une solidarité globale », et est devenue un « agenda politique » pour les Etats et « transformé la santé mondiale en mettant le malade au centre des préoccupations ».

Plaidant pour « davantage d’efforts » afin de garantir l’accès au traitement pour tous, le responsable onusien a insisté sur la nécessité de « transformer les attitudes des jeunes », de sorte à ce qu’ils aient la « capacité de se protéger afin d’éviter de nouvelles infections ».