Un médicament anti-inflammatoire prescrit ordinairement aux patientes qui ont accouché par césarienne est utilisé avec parcimonie à la maternité de Sidi-Mabrouk dans la wilaya de Constantine. À la majorité des nouvelles mamans, on administre uniquement des antibiotiques, tandis que ledit traitement antidouleur est donné à quelques privilégiées. “Imaginez une patiente traitée et une autre dans la même chambre qui ne l’est pas.
À cette dernière, on demande de l’acheter en pharmacie”, protestent des accouchées rencontrées au service de gynécologie obstétrique. Le cas est assez édifiant dès lors que le ministre de tutelle, Abdelmalek Boudiaf, n’a de cesse de certifier qu’il n’y a pas de pénurie de médicaments, encore moins d’anti-inflammatoires. Une assurance démentie sur le terrain.