Le Ministre de l’Industrie et des Mines, Monsieur Youcef Yousfi, a reçu lundi au siège de son département ministériel Son excellence l’ambassadeur du Japon en Algérie, Monsieur Massaya Fujiwara, accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires japonais.
Lors de cette rencontre, M. Yousfi et ses hôtes ont évoqué notamment la coopération économique et industrielle entre l’Algérie et le Japon et les moyens de les renforcer.
Les deux parties ont, à cet effet, cerné certains secteurs où les deux pays peuvent bâtir des partenariats mutuellement bénéfiques comme l’électronique, la sous-traitance, l’industrie électrique, les télécommunications et les technologies de l’information.
Dans ce cadre, M. Yousfi a invité les entreprises japonaises, réputées pour leur niveau d’expertise et de technicité, à investir en Algérie. « Les entreprises algériennes ont des programmes importants pour la fabrication des équipements. Nous souhaitons créer des partenariats avec des entreprises japonaises pour concrétiser ces projets ici en Algérie », a-t-il dit.
Le ministre a cité essentiellement le secteur de l’électronique qui ouvre des opportunités intéressantes pour les entreprises des deux pays.
M. Yousfi voit, aussi, dans la sous-traitance mécanique un autre domaine de partenariat fructueux entre le Japon et l’Algérie qui veut se lancer sérieusement dans ce créneau pour bâtir une industrie automobile solide.
Le ministre a saisi cette occasion pour inviter les entreprises japonaises activant dans ce domaine à participer dans le forum de la sous-traitance véhicule prévu début mars à Alger.
Il les a appelés à investir dans la fabrication en Algérie des pièces de rechange et des composants mécaniques, un segment qui offre d’importants avantages notamment fiscaux aux investisseurs locaux et étrangers.
De son côté, l’ambassadeur japonais a affiché l’intérêt des opérateurs économiques de son pays pour le marché algérien et pour l’établissement de réels partenariats industriels avec leurs homologues algériens.
M. Fujiwara a également affirmé la disponibilité de la partie japonaise d’assurer un transfert du savoir-faire vers la partie algérienne.