Trahi par sa chaussette, un cambrioleur Algérien ayant 21 identités arrêté en France

Trahi par sa chaussette, un cambrioleur Algérien ayant 21 identités arrêté en France

 Le mardi 9 mai 2023, la justice a finalement rendu son verdict dans une affaire de cambriolage qui avait bouleversé la commune de Trappes, dans les Yvelines. Le protagoniste, un jeune homme de 25 ans d’origine algérienne, a été condamné après une longue enquête qui s’est étendue sur plus d’une année.

Cette affaire hors du commun est marquée par un détail qui a permis de résoudre l’énigme : une chaussette abandonnée sur les lieux du crime. Le 26 décembre 2021, une bande de malfaiteurs s’est introduite illégalement dans le domicile d’une nonagénaire et dans la mairie de Trappes.

Parmi les objets dérobés, un coffre, une carte bancaire et un violoncelle. Sur la scène du crime, les enquêteurs ont découvert une chaussette, qui aurait été utilisée comme gant par l’un des malfaiteurs pour éviter de laisser des empreintes digitales.

Une enquête laborieuse : une chaussette trahi l’homme

La police a consacré 16 mois de recherches méticuleuses pour attraper le coupable. La tâche n’était pas aisée car l’individu, connu sous le nom d’Amar, utilisait pas moins de 21 identités différentes. Les forces de l’ordre avaient signalé ses noms à 28 reprises, un fait qui témoigne de la complexité de l’enquête. Amar possédait également un casier judiciaire bien garni, ce qui n’a fait qu’accentuer l’ampleur de son activité criminelle.

Ce cambrioleur astucieux a réussi à échapper pendant longtemps aux autorités grâce à ses nombreuses identités. Cependant, sa chaussette a finalement trahi sa présence sur les lieux du crime.

Le verdict tombe après 16 mois d’enquête

Le 9 mai 2023, après 16 mois d’enquête, l’homme responsable des cambriolages commis à Trappes a finalement été identifié et jugé. Il a été condamné à 18 mois de prison par le tribunal judiciaire de Versailles.

Bien qu’il ait affirmé son innocence lors du procès, les preuves accumulées contre lui étaient accablantes. L’ADN prélevé sur la chaussette correspondait à celui retrouvé chez la victime de 90 ans. Malgré ses dénégations, il a été condamné à la fois pour les cambriolages et pour l’utilisation de fausses identités. En plus de sa peine de prison, il a reçu une interdiction définitive de séjour sur le territoire français une fois sa peine purgée.