Trafic du patrimoine : un homme arrêté à Mila avec 64 pièces numides en bronze

Trafic du patrimoine : un homme arrêté à Mila avec 64 pièces numides en bronze
DR

Une importante opération de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire de Mila a permis de mettre la main sur un véritable trésor archéologique. Cette action, supervisée par le parquet local, est le fruit d’une enquête minutieuse basée sur des informations précises. Le suspect détenait un lot de pièces anciennes qu’il comptait vendre illégalement sur le marché noir des antiquités.

Découverte de pièces datant de la période numide

Les analyses des services spécialisés en patrimoine ont révélé que les pièces saisies étaient fabriquées en bronze. Ils remontaient à la période numide ancienne. Ce détail confère à ces objets une valeur exceptionnelle, puisqu’ils témoignent du riche passé historique de la région de Mila, berceau de plusieurs civilisations marquantes en Afrique du Nord.

🟢 À LIRE AUSSI : Justice en Algérie : l’État annonce l’application de la peine de mort dans ce cas !

Préservation du patrimoine culturel

Selon les experts, ces pièces représentent un fragment du patrimoine historique national. Leur préservation est capitale pour protéger le patrimoine culturel algérien, tandis que leur trafic constitue une atteinte grave à la mémoire collective du pays. Les autorités rappellent que le commerce illégal d’objets archéologiques est puni par la loi algérienne. Toute tentative de détention, de vente ou d’exportation de ces biens est strictement interdite.

Efforts de la BRI et poursuite de l’enquête

Cette affaire illustre la vigilance des services de sécurité, en particulier la BRI, dans la lutte contre la criminalité liée au patrimoine national. Les services de police intensifient leurs actions contre la montée du trafic d’antiquités, souvent lié à des marchés étrangers. À l’issue de l’enquête préliminaire, le principal suspect a été présenté devant la justice. Le parquet a ordonné la poursuite de l’enquête pour déterminer l’implication éventuelle d’autres personnes dans ce réseau.

Cette collaboration entre la justice et les services de sécurité vise à enrayer le danger que représentent les trafics de pièces archéologiques pour le patrimoine culturel, tout en assurant la sauvegarde de l’histoire algérienne.

🟢 À LIRE AUSSI : Boualem Sansal de nouveau récompensé : les Renaudot lui décernent un prix