Le tribunal criminel d’Alger a condamné, hier, le chanteur Réda Sika, reconnu coupable de trafic de drogue en 2011, à la peine de cinq années de réclusion criminelle.
Le procès de cette affaire impliquant 21 autres accusés s’était ouvert, dimanche, pour trafic de drogue (cocaïne). Les prévenus étaient poursuivis pour constitution d’un groupe criminel
Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à 2011 après que les services de sécurité d’Alger eurent été informés de “l’existence à Alger d’un réseau international spécialisé dans le trafic de cocaïne provenant de Bamako et d’Espagne”.
Il s’est avéré, après les informations reçues, que le réseau dirigé par l’accusé principal dans l’affaire, F. Abdennour, avait chargé un groupe de stewards parmi eux Réda Sika, travaillant à Air Algérie d’acheminer cette drogue.
Les services de sécurité sont parvenus, le 2 octobre 2011, à arrêter l’un des stewards à l’aéroport Houari-Boumediene venant de Bamako “en possession d’une quantité de cocaïne pure”, avant d’interpeller les autres accusés dont certains acheminaient de la drogue à partir de Bamako ou d’Espagne pour la remettre à des personnes qui se chargeront, ensuite, soit de la commercialiser dans la capitale ou de la revendre au détail à des toxicomanes.
F. Abdennour, avait reconnu lors de l’instruction avoir recruté en 2008 un groupe de stewards pour lui apporter des quantités plus ou moins importantes de cocaïne depuis Bamako et l’Espagne.