Des causes incertaines, des symptômes variés et un traitement à améliorer…la dépression de l’été est encore bien mystérieuse.
Chaque année, pendant la grisaille hivernale, de nombreuses personnes pensent avec envie à la chaleur et à la lumière des mois d’été. Mais pour une petite partie de la population, c’est l’effet inverse. Car ceux qui souffrent de dépression saisonnière estivale voient la fin de l’été comme une délivrance. Similaire à celle de l’hiver, ce type de dépression est moins fréquent : une personne atteinte de dépression saisonnière sur dix est concernée par la dépression d’été, d’après les chiffres cités par Medical Daily. Les personnes vivant dans des zones très ensoleillées, proches de l’équateur, sont les plus touchées.
Les symptômes : une perte d’appétit et de poids, des troubles du sommeil, une agitation constante, une sensation de tristesse et d’irritabilité, un manque d’intérêt pour les activités appréciées le reste de l’année, et des idées suicidaires les jours où la chaleur est plus difficile à supporter.
La raison exacte de ce type de dépression est encore difficile à établir par les spécialistes, mais il pourrait s’agir d’un trop-plein de chaleur et/ou de lumière, ainsi que des dérèglements hormonaux. Au moment du changement de saison, le cerveau aurait du mal à s’adapter. Les allergies d’été, ainsi que les troubles d’estime de soi pourraient également entrer en jeu.
Mélatonine et fraîcheur
Gérer les symptômes de la dépression saisonnière estivale est plus compliqué que pour la dépression hivernale, car il n’existe pas de traitement équivalent à la luminothérapie.
- Certaines techniques pour limiter l’impact de la température, comme des douches fraiches et la climatisation, ainsi que de faibles doses de mélatonine pour rétablir le rythme de l’horloge interne, semblent donner des bons résultats.
- Dans les cas les plus graves, les antidépresseurs prescrits par un médecin restent la seule solution.