Le nombre de candidats à la députation est impressionnant, pléthorique et en tous cas inédit dans les annales des législatives en Algérie. Ils sont en tout, candidats partisans et indépendants, pas moins de 25800 pour briguer les 462 sièges de la future Assemblée.
Soit un peu plus du double par rapport aux législatives de 2007 où le nombre de postulants n’était que de 12700. Allant un peu plus dans le détail des chiffres, il est à noter que ces élections législatives se caractérisent également par la mise en place de nouvelles lois, comme la baisse de l’âge légal des candidats et l’élargissement du champ de candidature des femmes, qui a induit l’enregistrement de 7647 candidatures femmes, soit un taux de 30% de la totalité des candidatures enregistrées par le Ministère. Un changement rendu possible grâce à l’amendement de la loi électorale votée par le parlement sortant, le mois de décembre dernier, en application de la révision constitutionnelle de 2008. Il est également à remarquer une hausse de plus de 52% du taux de candidats ayant un niveau universitaire pour les législatives de 2012 contre 44% de candidats de même niveau universitaire lors des législatives de 2007.
Réflexion
