Le grand Sud du monde attire toujours. Recherchant l’aventure et le dépaysement, des touristes algériens et étrangers sont de plus en plus nombreux à visiter les sites touristiques que compte le sud du pays.
Pour l’Office national algérien du tourisme (ONAT), le tourisme saharien est un produit d’appel, c’est-à-dire un tourisme d’excellence. Selon M. Belkacemi Hamouche, PDG de l’ONAT, « ce tourisme n’est pas concurrencé du fait qu’il soit unique au monde ».
La demande est très forte, notamment du marché européen pour son immensité et son sable à perte de vue. Pour l’ONAT et toutes les agences de voyage, le tourisme saharien ne nécessite pas de gros investissements étant donné que les touristes recherchent l’aventure et le naturel pur dans toute sa splendeur et ses spécificités. «Il suffit d’un véhicule tout-terrain et des places aménagées pour le bivouac », a-t-il soutenu.
Concernant les statistiques, « l’année 2009 n’a pas été brillante et reste à l’identité des années précédentes depuis une dizaine d’années », a indiqué M. Hamouche. « Néanmoins, il a été recensé entre 18 et 20.000 touristes étrangers». Pour ce professionnel du tourisme, c’est un nombre idéal vu la spécificité du tourisme saharien. Toutefois, bien que la région saharienne peut accueillir un nombre indéterminé de touristes, le site reste tout de même sensible, selon ce responsable. A cet effet, l’ONAT s’est attelé à la préservation de la biodiversité puisque que le thème retenu pour cette année entre dans le cadre de la préservation de l’écotourisme.
Le directeur général de l’Office national du tourisme (ONT), M. Bouchdjira, abonde dans le même sens. Il affirmera que ce produit d’appel peut être promu et satisfaire les attentes des voyagistes.
De ce fait, avec l’organisation du SITEV (Salon international du tourisme et des voyages) qui sera organisé en décembre 2010, l’accent sera mis sur un partenariat privé-privé et public-privé pour booster le tourisme à l’échelle nationale en général et saharien en particulier.
Parallèlement à cela, l’ONT a mis en place une stratégie de marketing pour le développement et la promotion du tourisme saharien et culturel. Tout comme le PDG de l’ONAT, le DG de l’ONT est satisfait du nombre de touristes étrangers qui visitent chaque année le Sahara tout en prenant le soin de préserver le site très sensible vu ses particularités et de l’adapter aux attentes des tours opérateurs.
