Considéré comme un facteur déterminant pour le développement du pays : Le tourisme d’affaires toujours mal en point

Considéré comme un facteur déterminant pour le développement du pays : Le tourisme d’affaires toujours mal en point

Le tourisme d’affaires est d’un grand intérêt dans le sens où la démarche économique actuelle du pays s’inscrit dans l’échange et l’ouverture à l’expertise et aux capitaux étrangers via les divers projets en cours de réalisation.

Faire du tourisme d’affaires une source de revenus et de richesse pour le pays, c’est possible pour peu qu’une mobilisation intersectorielle fasse jour et que les opérateurs soient plus nombreux à adhérer au projet de constructions à destination touristique, notamment dans les wilayas qui connaissent ces dernières années une dynamique économique et commerciale. Certes, il a été enregistré ici et là, des progrès dans ce secteur mais il reste encore beaucoup à faire, tant le potentiel existant n’est pas suffisamment exploité. C’est le cas de la wilaya de Ouargla qui aurait tout à gagner à voir le tourisme d’affaires se développer en son sein de par sa place stratégique dans la vie économique du pays. Dans cette perspective, on apprend de la direction du tourisme de cette wilaya du sud -est du pays, que la région compte de nombreux projets touristiques susceptibles d’augmenter l’offre d’hébergement et ainsi booster le tourisme d’affaires.C’est d’autant plus à sa portée dès lors où la wilaya fait travailler sur son territoire de nombreuses compagnies opérant dans les champs pétrolifères et gaziers.

En somme, le tourisme d’affaires dans cette wilaya peut se développer de par la présence d’une clientèle, à savoir les investisseurs nationaux et étrangers. Toujours, selon cette même source, pas moins de 17 structures (hôtels, villages et complexes touristiques) d’une capacité d’hébergement estimée à plus de 2 230lits, sont en cours de réalisations à travers le territoire de la wilaya parc hôtelier totalisant 1 775 lits répartis sur 29 structures implantées dans les trois grandes agglomérations urbaines de Ouargla, Touggourt et Hassi Messaoud. Des projets qui devraient générer une fois opérationnels, environ 3 000 emplois directs et indirects, ces structures dont les chantiers sont à différents taux d’avancement, font partie d’une quarantaine de projets d’investissement privés avalisés par le secteur du tourisme, au titre de la concession foncière. Mais toujours-est-il et aussi paradoxal que cela puisse paraître, le pôle économique de Hassi Messaoud, le plus grand champ pétrolifère du pays, ne compte que trois hôtels d’une capacité globale de 213 lits, en plus de quelques établissements d’hébergement et de restauration de type Catering, non classés comme structures d’hébergement touristique, d’où cette urgence de faire en sorte que les infrastructures touristiques dans ce grand pôle industriel se multiplient, sachant que cela peut encourager les investisseurs étrangers dans le domaine des hydrocarbures à venir travailler chez nous.

D’autres cas de villes sont presque dans la même situation que Hassi Messaoud. Et pourtant le tourisme d’affaires, à caractère sélectif, est d’un grand intérêt pour le pays dans le sens où la démarche économique actuelle du pays s’inscrit dans l’échange et l’ouverture à l’expertise et aux capitaux étrangers, via les divers projets en cours de réalisation et d’autres inscrits au programme du gouvernement. Cette démarche a été largement prise en compte par certains opérateurs du pays versés dans le tourisme d’affaires.

En effet ce segment intéresse depuis quelques années et de plus en plus la communauté d’affaires en Algérie.

La preuve: aux Pins maritimes, sur la baie d’Alger, l’homme d’affaires Abdelwahab Rahim s’est investi dans la construction de trois tours d’affaires en plus de celle existant sur site mitoyen à son hôtel Hilton.

Toujours dans la capitale, cinq autres projets d’hôtels sont en cours de réalisation et seront bientôt inaugurés. De ce fait, la capitale va disposer à court terme de 175 hôtels avec une capacité de plus de 20 000 lits. Notons au passage que tous les projets en cours d’exécution dans le secteur touristique sont, pour la plupart, implantés dans les zones urbaines. Et cela va favoriser le tourisme d’affaires, aux yeux de certains. On peut donc croire que de nombreux opérateurs nationaux ont compris que le tourisme d’affaires est un créneau porteur, compte tenu des potentialités que recèle le pays en la matière. Il faut dire aussi que ces derniers ont été encouragé par le gouvernement dans leurs projets respectifs. Un accompagnement qui s’explique par le fait que l’Exécutif considère que le développement du tourisme d’affaires est d’une grande importance.