Dynamique ■ Le produit «tourisme d’accueil» revient dans l’actualité avec un nouveau coup d’accélérateur donné ce week-end par la signature d’accords de partenariat pour promouvoir la «destination Algérie»…
Il s’agit de dix contrats paraphés entre des agences et offices de tourisme algériens et des établissements étrangers et locaux en vue de promouvoir ce type de tourisme, outre la signature d’une importante convention entre les secteurs du Tourisme, de l’Emploi et de la Formation et de l’enseignement professionnels pour former des jeunes au sein des établissements hôteliers. Il faut dire que cette formule dite «séjour chez l’habitant», connait un début timide en dépit des actions de sensibilisations menées par le secteur.
Pourtant et malgré cette situation, le secteur se veut persévérer dans la voie qu’il s’est tracé. Certaines dispositions pour l’exécution de la circulaire interministérielle portant «séjour chez l’habitant» ayant même été relevées chez les habitants dans certaines régions.
Un produit encore peu exploité chez nous, qui pourtant devrait pouvoir répondre au déficit qu’enregistre les wilayas côtières en termes de structures d’accueilles. Ainsi, au titre de ce produit, chaque wilaya côtière doit se voir doter d’une commission avec pour mission de se pencher sur les mécanismes à mettre en place pour la concrétisation de cette formule, selon les spécificités locales propres à chaque régions.
Elle sera composée de plusieurs secteurs, dont le tourisme, les communes concernées, la sureté de wilaya et la gendarmerie nationale, et devrait avoir pour mission de chapeauter des sous-commissions au niveau de chaque commune. Ces dernières doivent ensuite recenser les habitants dont les propriétaires appliquent cette formule et qui, en contrepartie sont appelés à garantir les conditions nécessaires pour assurer aux locataires, les conditions minimales de séjour, de repos, et de quiétude durant leurs vacances.
Il s’agit en fait d’une formule très simple entre le locataire et le client, les pouvoirs publics intervenant en amont pour contrôler si l’habitation proposée répond aux normes de sécurité et d’hygiène. Rien de tel, selon les acteurs du secteur, pour «résorber les déficits enregistrés en matière de structures d’hébergements». Cette formule, estime-t-on, nécessite une certaine réglementation pour l’introduire dans le processus de mobilisation de moyens d’hébergements. Le loyer sera ainsi légalisé et réglementé, alors que les autorisations seront délivrées aux intéressés par les services concernés.
L.S