A l’image du complexe touristique Al Arz de Tala Guilef qui se trouve tout près de Boghni, 17 hôtels sont fermés à Tizi-Ouzou.
Certains le sont depuis plus de 10 années. La situation sécuritaire est souvent mise en avant pour expliquer ces fermetures.
Ces établissements hôteliers (4 stations climatiques, 3 stations balnéaires et 4 hôtels urbains) ont une capacité globale de 817 lits.
Actuellement, une trentaine d’hôtels seulement – dotés de 1393 lits – sont fonctionnels dans cette région qui recèle pourtant des potentialités touristiques indéniables.
De son coté, la Direction du tourisme de la wilaya de Tizi-Ouzou reste muette sur les motifs de ces fermetures. Une chose est sûre, 4 hôtels ont stoppé leurs activités sur décision de la wilaya.
Une wilaya boudée par les industriels
Résultat : la difficulté du parc hôtelier de Tizi-Ouzou à répondre à la forte demande des touristes, surtout durant les périodes estivales, a eu pour effet de provoquer une forte hausse des prix des chambres.
Cela constitue un handicap supplémentaire pour le développement du tourisme dans la région. Le comble, c’est que le tourisme constitue sa seule grande richesse. Surtout depuis que les industriels boudent la wilaya.
En outre, il y a lieu de relever que sur les 8 Zones d’expansion des sites touristiques (ZEST) identifiées dans la partie maritime de la wilaya aucune n’a, à ce jour, reçu des investissements. Cela dure bien que des opérateurs locaux et étrangers ont déjà eu à exprimer un fort intérêt pour la région.
Il faut dire que le fait que l’on n’arrive toujours pas à distinguer dans ces ZEST celles qui relèvent du privé de celles qui appartiennent au public n’est pas fait pour arranger les choses. Et tout cela dure depuis 20 ans.