La capitale marocaine Rabat a abrité une séance de travail entre la ministre de la culture Khalida Toumi et son homologue marocain Mohamed Amine Sbihi, avec un ordre du jour visant la relance de la coopération culturelle entre les deux pays.
Cette rencontre qui a eu lieu à l’occasion des journées culturelles algériennes au Maroc, du 1er au 7 décembre, a abouti à la décision de développer les relations entre les deux pays dans tous les domaines culturelles et d’échanger leurs expériences dans divers aspects de la culture dans la perspective d’un protocole d’accord entre les deux pays.
Interrogée par l’APS, Khalida Toumi a affirmé que l’Algérie et le Maroc “sont sur un programme exécutif de coopération et d’échanges pour les trois années à venir qui va toucher tous les domaines culturels”, rappelant le patrimoine, l’histoire et les défis communs à relever par les deux pays.
“Nous nous sommes entendus pour signer très prochainement un programme exécutif qui va toucher tous les aspects de coopération culturelle notamment le patrimoine, la recherche dans le domaine du patrimoine, le livre et la lecture publique, le théâtre mais aussi la formation dans la gestion culturelle”, a-t-elle fait savoir.
Pour la ministre algérienne, la culture “est un facilitateur et un élément de paix et de rapprochement”, annonçant dans ce sens un accord entre les deux parties “pour que l’on utilise la culture pour développer les relations bilatérales dans absolument tous les domaines culturels”. Elle a par ailleurs indiqué que l’Algérie accueillera l’année prochaine des journées culturelles marocaines dans le cadre de la réciprocité.
“Tous les domaines de la coopération où la culture peut apporter une plus-value pour chaque pays ont été abordés” a indiqué pou sa part le ministre marocain de la culture qui précise que les deux parties ont convenu ” de finaliser dans les plus brefs délais un protocole d’accord qui va inclure les différents aspects à discuter pour mettre en place des instruments de coopération bilatérale mais aussi au niveau du grand Maghreb”.
Les deux parties ont notamment évoqué l’idée d’un salon du livre maghrébin, un festival maghrébin du théâtre et d’autres espaces d’échanges entre les créateurs et les intellectuels du Maghreb, a ajouté Mohamed Amine Sbihi.
