Toulouse: procès en appel pour l’imam Algérien de la mosquée d’Empalot

Toulouse: procès en appel pour l’imam Algérien de la mosquée d’Empalot

En date du 14 septembre 2021, le tribunal correctionnel de Toulouse avait libéré Mohamed Tataïat. Ce dernier est l’imam qui dirigeait au sein de la mosquée En Nourr, située dans le quartier d’Empalot. Et ce en estimant dans sa délibération qu’aucune infraction n’a été incluse dans son discours.

En effet, l’Imam ayant 58 ans, a reçu l’accusation d’avoir cité dans un prêche en arabe, en date du 17 septembre 2017, des propos haineux et incitant à la violence à l’encontre des juifs. Le parquet de Toulouse avait alors entamé en 2018 une enquête préliminaire suite à la réception d’un rapport pointant une vidéo où ce prêche était visible. De son côté, l’imam aux origines algériennes n’a fait aucun discours contenant des passages d’antisémitisme et les internautes ont juste mal interprété le prêche.

Suite à sa réputation, à sa convivialité et les bonnes relations qu’il entretient, le tribunal a décidé d’écouter les explications de l’homme. Il convient de rappeler que ce prêche a été prononcé en public devant près de 3000 personnes en 1987.

Un nouveau procès pour l’imam de la mosquée « En Nour » ?

Par ailleurs, le préfet de région a transmis le problème au parquet, qui a déclenché une enquête. Les résultats ont été transmis à la direction territoriale de la police judiciaire, qui a alors ouvert une procédure d’enquête. L’imam est alors renvoyé au tribunal pénal.

La représentante du parquet, notamment Alix-Marie Cabot-Chaumeton, a réclamé six mois de prison avec un sursis pour cet imam. La vice-procureure, quant à elle, avait jugé que l’accusé représentait une autorité morale pour ses fidèles. De tels propos nécessitent d’être appuyés par des justificatifs. Au terme de cet auditoire tenu en juin 2021, le tribunal a estimé que les propos du prévenu étaient maladroits et non discriminatoires.

À l’issue d’un autre procès qui est programmé pour le lundi 30 mai 2022. la décision finale sera prise. Et ce devant la cour des appels correctionnels.

La mosquée de Metz visée par un acte d’islamophobie ?

Dans la nuit du 5 mai 2022, des inconnus ont placé des bouteilles incendiaires sur la façade de la mosquée de Metz. En conséquence, les autorités ont ouvert une enquête.

L’objet incendiaire, découvert le 6 mai 2022, renfermait un liquide inflammable mais aussi un système d’allumage. En effet, cela représente un acte d’islamophobie; visant à déclencher un incendie dans la mosquée du centre Merkez Camii. Voilà de quoi a qualifié le maire de Metz une telle action.

Comme réaction à cet acte, près de 250 personnes ont organisé un rassemblement. Ce dernier présente le but de faire part de leur soutien et de leur solidarité face à cet incident. Parmi ceux-ci, on compte des figures politiques de la région de Metz; mais aussi des représentants de plusieurs confessions et religions chrétiennes, juives, musulmanes …