Toujours sans nouvelles du petit Imad Eddine

Au moment où le petit Amine Yarichène a été enfin retrouvé la semaine dernière, après 12 jours de disparition, sain et sauf, le petit Ben Saada Imad Eddine, âgé d’à peine deux ans et originaire d’Oran, est toujours porté disparu depuis plus d’un mois.

La famille Ben Saada, originaire d’Oran, traverse depuis le 13 octobre dernier une pénible épreuve. Les parents du petit Ben Saada Imad Eddine recherchent leur petit garçon, en vain. Le garçon est porté disparu et les éléments des services de sécurité ont lancé un avis de recherche pour le retrouver.

Le petit Ben Saada Imad Eddine, qui portait au moment de sa disparition un débardeur orange, une chemise blanche et un short vert, n’a plus donné signe de vie depuis le mardi 13 octobre dernier à 17h. Il se trouvait dans son village dénommé Djefafla, situé dans la commune de Marsa El Hadjadj, dans la wilaya d’Oran. Il jouait à proximité de son domicile familial.

Pour les parents, ce sont de longs jours d´inquiétude. Recueillis par une chaîne télévisée privée, le témoignage de sa famille, notamment celui de sa sœur âgée de 8 ans, est bouleversant. Au bord des larmes, elle livre un témoignage plein d’émotion, demandant aux ravisseurs de « lui rendre son petit frère ».

LG Algérie

Ainsi, au moment où le cauchemar du jeune enfant âgé de 8 ans, kidnappé depuis plus de 13 jours à quelques mètres seulement de son domicile parental à Dely Ibrahim, prend fin, pour la famille Ben Saada, ce n’est que le début. Pour le moment, toutes les pistes sont suivies, d’autant plus que les enquêteurs ignorent toujours les circonstances de sa disparition.

Plus d’une cinquantaine d’enfants enlevés en six mois

Depuis le début de l’année, il y a eu des enlèvements à Oran, Constantine, Tébessa et un autre encore, à Alger… Et le drame se poursuit. L’appel à la vigilance est devenu une nécessité pressante au moment où nos bambins risquent de rencontrer, sur leur trajet à l’école, dans la cage d’escalier ou dans la rue, un homme étranger animé d’intentions malsaines.

Il suffit d’un moment d’inattention et le tour est joué, car on ne prévoit jamais ce type d’incidents malencontreux.

Déjà, pendant les six premiers mois de l’année en cours, pas moins de 58 enfants enlevés dont 4 sont toujours portés disparus.

Ces chiffres ont été communiqués par Abderrahmane Arar, président du réseau Nada pour la protection de l’enfance et Maître Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, (Cncppdh) et donnent des sueurs froides !

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