TOUGGOURT : La mosquée Beni Djellab sera réhabilitée

TOUGGOURT : La mosquée Beni Djellab sera réhabilitée

Une enveloppe financière vient d’être débloquée par le ministère de la Culture pour la réhabilitation de la grande mosquée Beni Djellab, a-t-on appris auprès des services de la direction locale de la culture de Ouargla.

L’appel d’offres pour sa restauration est déjà lancé et l’ouverture des plis n’a été faite que mercredi passé, a ajouté la même source. À noter que la mosquée Beni Djellab, construite en XIXe siècle, fait partie des monuments classés de la ville de Touggourt. Implanté au cœur du ksar de Mestaou, elle englobe une grande cour entourée d’arcades, ainsi que deux petits patios, une fontaine, une grande coupole et un minaret de forme carrée.

La particularité de cette mosquée c’est qu’elle est située au croisement des pistes est-ouest et nord-sud. Jadis, les pèlerins en provenance du Maroc passèrent par là pour rejoindre La Mecque.

D’ailleurs, on constate l’influence des architectures mérinides (dynastie berbère zénète algérienne). À l’intérieur, elle dispose d’une grande salle de prière sous la coupole et d’un mihrab décoré de sculptures en plâtre, outre plusieurs dizaines de piliers et de voutes. Dans le même cadre, l’association Tajmat a été reçue, jeudi dernier, par le wali de Touggourt où l’ordre du jour était liée à Madrassat El-Fallah, un autre monument qui attend sa prise en charge.

L’association a remis un dossier d’exécution pour la restauration dudit monument. Conformément à la loi 98-04 du 15 juin 1998 stipulant que toute intervention sur un monument classé ou mis sur la liste d’inventaire supplémentaire se trouvant dans la zone de protection  d’un autre monument nécessite l’approbation du chef de projet habilité par le ministère de la Culture.

“Donc un chef de projet diligenté par le ministère de tutelle sera en fin de la semaine en cours à Touggourt pour une expertise afin de conforter l’idée de la restauration de Madrassat El-Falah”, nous a communiqué Messaouda Selami, présidente de l’association Tajamat.

Ammar Dafeur