Tant que la Constitution n’est pas l’expression et l’émanation de la volonté du peuple, la nouvelle Constitution reste un cachet politique ni plus ni moins, de ceux qui gouvernent le pays.
Qualifiant les députés majoritaires notamment de «membres en panne de courage politique», le président du FNA n’a pas manqué de pousser le bouchon trop loin, au point d’ajouter que la composante de l’APN, «porte atteinte à l’image du pays et aux principes de l’Indépendance nationale», a déclaré, hier, Moussa Touati, lors d’une conférence de presse au siège de son parti à Alger. Moussa Touati qualifie la politique du gouvernement, de soumission aux pressions des USA et de l’Europe, afin de sauvegarder des intérêts personnels et partisans aux dépens de l’intérêt du pays et du peuple», tout en ajoutant que «le remaniement ministériel, a répondu à des objectifs politiques». Evoquant le projet de la révision de la Constitution, le conférencier s’est montré pessimiste à toute évolution. «Tant que la Constitution n’est pas l’expression et l’émanation de la volonté du peuple, la nouvelle Constitution reste un cachet politique ni plus ni moins, de ceux qui gouvernent le pays», a souligné M.Touati. La majorité des participants au dialogue national précédent se sont exprimés pour le choix du régime parlementaire. «Mais le pouvoir en place veut un régime semi-présidentiel qui n’est autre que la photocopie du régime français qui continue d’imposer sa politique au pays», selon le président du FNA. La polémique portant sur la francophonie et l’arabisation taraude encore l’esprit du président du FNA. «Nous voulons construire le pays sur des valeurs arabo- islamiques», dit-il, au lieu de se pencher sur les véritables problèmes social, culturel et économique du peuple à commencer par trouver des solutions pour faire face à la dégradation du pouvoir d’achat, le chômage, l’amélioration du secteur de la santé et l’Education nationale et plus. Interrogé sur la rigidité de sa politique de vouloir rester figé dans un passé lointain, au lieu de se tourner vers l’avenir et le progrès universel qui préoccupent tous les peuples, le président du FNA a légèrement esquissé la nécessité de tenir aux valeurs du passé, avant de s’égarer dans les sujets du secteur de l’éducation qui est la cause de la perte de toutes valeurs patriotiques et nationalistes.
Pendant que le monde entier essaie de se débarrasser tant bien que mal des idées reçues et idéologie baâthiste qui s’inspirent de la politique arabo-musulmane, qui n’est autre que l’oeuvre des régimes obscurs en place qui veulent se maintenir à tout prix. Moussa Touati, sans convaincre, n’a pas été du niveau des aspirations. «Qui vous a dit que vous n’êtes pas Arabe et que vous n’êtes pas musulman pour parler de sujets tout bas et
révolus?» s’interroge-t-on dans la salle de conférences. Le peuple demande des solutions aux problèmes actuels et non pas régénérer des fonds de commerce qui endorment l’intelligence des citoyens. Répondant à la question de son alliance ou pas avec le FLN et le parti TAJ de Amar Ghoul, en prévision de la prochaine élection présidentielle 2014, le président du FNA a estimé que «le plus important, c’est de s’allier sur les bases de visions politiques et économiques saines et non pas pour la course au pouvoir et aux postes politiques».