Le groupe français Total, qui explore le gaz non-conventionnel dans le bassin de l’Ahnet (sud ouest algérien) en association avec Sonatrach et Partex, est en attente des textes d’application de la loi sur les hydrocarbures amendée pour entamer la phase d’exploitation du gisement.
«Nous sommes très optimistes, très confiants et pleins d’espoir que les textes réglementaires vont sortir très vite et nous espérons que cela cela permettra le lancement du projet dans les meilleurs délais ». C’est en ces termes que le Directeur général de Total Algérie, Vincent Dutel, a exprimé lundi ses attentes mais aussi son impatience de voir les modalités d’application de la loi algérienne sur les hydrocarbures signées et publiées sur le Journal Officiel. Le premier responsable de Total Algérie a fait sa déclaration en marge d’un séminaire sur les « perspectives économiques de l’Algérie », organisé par The Economist et le groupe américain General Electric (GE). Pour Vincent Dutel, le projet Ahnet est « très important, très complexe et très ambitieux de par son coût qui s’élève à plusieurs milliards de dollars ».
Inquiétudes
La compagnie pétro-gazière française exploite en association avec Sonatrach et Cepsa, un autre gisement gazier à Timimoun, où elle s’apprête à octroyer le marché de la construction de l’usine de traitement.
A une question sur l’exploitation des ressources non-conventionnelles dans laquelle l’Algérie s’est pleinement inscrite, mais qui suscite des inquiétudes en raison de ses conséquences sur l’environnement les ressources aquifères, le patron de Total Algérie estime que les interrogations à ce sujet sont légitimes, tout en insistant sur la volonté de sa compagnie de « développer ses projets avec les meilleurs standards de sécurité » pour minimiser l’impact sur l’environnement.