Top 50 des premières entreprises algériennes,Les hydrocarbures éclipsent les groupes privés

Top 50 des premières entreprises algériennes,Les hydrocarbures éclipsent les groupes privés

6666666.jpgEn tant que figure emblématique de l’économie algérienne et son statut de premier exportateur hors hydrocarbures en Algérie, Cevital a enregistré des performances, mais qui ne lui ont pas valu un bon classement au niveau national.

La raison en est que sur les dix premières entreprises algériennes figurant dans le classement activent dans le secteur des hydrocarbures qui représente le secteur le plus dynamique au niveau national.

« Malgré la performance de Cevital, le classement traduit toujours le poids prépondérant des hydrocarbures, avec trois entreprises liées à ce secteur dans les dix premières », a-t-on expliqué, soulignant toutefois que « le groupe d’Issad Rebrab poursuit malgré tout sa marche en avant. Cevital a des projets (cimenterie, sidérurgie, pétrochimie et énergies renouvelables) qui demandent 7 milliards de dollars d’investissements ».

Le groupe privé Cevital, figurant dans la liste des « 40 African Challenger », selon le classement du cabinet américain Boston Consulting Group, et qui connaissait une croissance à deux chiffres ces dernières années, a vu ses ventes se stabiliser à 1,8 milliard de dollars en 2009, et le résultat net est tombé de 344 millions de dollars à 256 millions de dollars pour la même période », a commenté le magazine Jeune Afrique lors du classement des 500 premières entreprises africaines.

Le groupe versé dans l’agroalimentaire, la distribution automobile, la fabrication de verre, entre autres, est classé 67e au niveau africain et 5e des 50 premières entreprises algériennes, en 2009.

En outre, il chute de la 3e à la 7e place dans le classement continental de l’industrie agroalimentaire. Notons que ce classement des 50 premières entreprises en Algérie relève que les entreprises qui occupent le premier peloton de la performance sont issues du secteur des hydrocarbures ou des télécoms.

« Comme chaque année, le classement met en lumière la difficulté chronique des autorités du pays à faire émerger une industrie et un secteur privé pour développer et diversifier l’économie » a-t-on jugé. Le commentaire sur les entreprises algériennes relève que le groupe s’est inspiré des principes et des normes de gouvernance des entreprises occidentales pour répondre aux règles internationales.

« Son conseil d’administration possède ainsi un comité des rémunérations, une initiative pionnière dans le Maghreb », a-t-on souligné. Le secteur des hydrocarbures est, sans conteste, le plus représentatif dans le classement. Sonatrach occupe la première place au niveau national et continental en 2009, et ce, malgré le passage de la crise financière qui a affecté négativement les cours du pétrole et les problèmes internes de la première compagnie africaine des hydrocarbures.

Par ailleurs, le classement fait ressortir que le secteur de la téléphonie mobile demeure parmi les plus dynamiques en Algérie. Les trois opérateurs occupent le top dix du classement. Orascom Telecom occupe la 3e place, suivi par Algérie Télécom (7e) et Wataniya Télécom (9e) .

Mounir M