Pas de nouvelles réjouissantes pour l’université algérienne. Avec six représentants, classés en milieu voir bas de tableau, l’Algérie est à la traîne dans le top 100 des meilleures universités africaines en 2013, établi par le 4 International Colleges et Universities (4icu), spécialiste des classements web des universités du monde.
Encore une fois l’Algérie ne classe que 6 campus dans le top 100 des meilleures universités africaines, élaboré par le 4 International Colleges et Universities (4icu), le site spécialisé dans le classement des facultés du monde. Pis encore, ces six universités algériennes n’apparaissent que dans la seconde moitié de la liste publiée en novembre dernier par le 4icu.
Ainsi, la première université algérienne de ce classement, l’université Mouloud Maameri de Tizi Ouzou, n’arrive qu’à la 61ème position. Elle est suivie par l’université d’Oran, à la 66e, et l’université d’Alger, 69e.
Plus bas encore, l’iniversité Mentouri de Constantine décroche une affligeante 78e place. Et en bas du classement, l’Ecole nationale supérieure en informatique figure à la 89e. Elle suivra pour fermer la marche l’université des sciences et de la technologie de Houari Boumédiène avec la 90e place.
L’Algérie trouve consolation chez ses voisins maghrébins. La Tunisie ne parvient à placer que deux de ses universités dans ce classement : l’université de Tunis El Manar à la 73e et l’université de Manouba à la 85e.
Le Maroc fait meilleure figure, en comptant neuf de ses universités dans le top 100 des meilleures universités, établi par le portail international 4icu. Surtout, la meilleure université du Maghreb est marocaine. Il s’agit de l’université Mohamed V – Agdal.
Pour la troisième année consécutive, la liste des meilleures universités du continent est outrageusement dominée par les universités anglophones, notamment les campus sud-africains. Dans le top 10, on ne compte pas moins de 7 universités d’Afrique du Sud. Selon le 4icu, la meilleure université africaine est l’université d’Afrique du Sud, située dans la capitale Pretoria.
Le podium est d’ailleurs exclusivement aux couleurs de la nation arc-enciel, avec en 2e position l’université de Cape Town et en 3e l’université Stellenbosch. On se rend bien compte que l’université algérienne est faible et qu’on ne peut pas éternellement justifier le fait qu’elle soit déclassée par son absence sur la toile.
Cela peut bien cacher ou annoncer des choses ! Il est recommandé aux responsables du secteur de ne plus tenter de justifier ce retard, parce que, ce faisant, ils se trouveront à admettre qu’ils ne savent vraiment pas de quoi ils parlent en ce qui concerne le sens de l’absence de l’université sur la toile.
Cela explique aisément l’absence de publications scientifiques à poster en ligne. Toute université qui se respecte doit améliorer sa visibilité sur la scène internationale. N’en déplaise aux responsables du secteur qui ont beau essayé de discréditer tous les classements établis jusqu’à ce jour, mais malheureusement c’est à ce classement malheureux que s’identifie le niveau de l’université algérienne.
Pour se débarrasser de cette maudite stagnation qui lui soustrait une position dans les classements, l’université algérienne doit faire un bond en avant au lieu d’attendre des jours meilleurs.
R. A.
