Tony Parker patron de son entraîneur national

Tony Parker patron de son entraîneur national

Peut-on être le patron de son propre patron ? Coach de l’équipe de basket-ball de Villeurbanne (Asvel), depuis le début de la saison 2008-2009, et entraîneur de l’équipe de France, depuis le 4 mars et jusqu’en 2012, Vincent Collet est confronté à ce curieux cas de figure acrobatique : en tant qu’entraîneur national, il dirigera l’incontournable Tony Parker, lequel est devenu, le 4 février, vice-président de l’Asvel, deuxième actionnaire de ce club, et donc l’un de ses patrons.

De là à imaginer que Vincent Collet puisse être viré de l’Asvel pour non-sélection de Tony Parker, il y a un pas infranchissable aux yeux de l’entraîneur : « Quel que soit le coach des Bleus, l’importance de Tony est une évidence. »

Celui-ci ne fait cependant pas mystère de l’ampleur de sa tâche. « On ne va pas faire de miracles en quelques semaines, déclare-t-il. Le miracle, ce sera d’aller à l’Euro. » Malgré la présence dans ses rangs de Tony Parker, vedette des Spurs de San Antonio, l’équipe de France n’est toujours pas sélectionnée pour le championnat d’Europe qui aura lieu en Pologne en septembre. Elle devra pour cela terminer vainqueur d’un tournoi organisé en août. En cas de nouvel échec, les Bleus seraient également privés des championnats du monde de 2010, en Turquie.