par Khaled Boumediene
Les enquêteurs ont découvert un atelier de production de fausses coupures doté de plusieurs ordinateurs et imprimantes, des planches de pastilles holographiques, des encres sophistiquées, fluorescentes et à variation optique, 3 grands cartons de feuilles d’un papier de 6. 500 billets, ramenés du Maroc présentant les caractéristiques du papier-monnaie authentique, ainsi qu’une somme de 120.000 DA. L’expertise démontrera qu’il s’agissait d’une contrefaçon de billets de 50, 100 et 200 euros achevée ou en cours de réalisation. Selon nos sources, cette contrefaçon comportait de nombreux défauts de fabrication : présence de liserés blancs, traits de coupe, motifs à couleur changeante tronquée par la coupe et marges irrégulières.
Les faussaires recouraient à des ressortissants maliens et nigérians faisant partie d’un vaste réseau de trafic de fausse monnaie et d’escroquerie. Tandis que deux autres individus d’Alger qui allaient distribuer les faux billets émis dans les wilayas de Mascara, Sidi Bel-Abbès et Tlemcen en exploitant les marchés hebdomadaires de ces wilayas et le début de la préparation du Hadj et Omra de l’année en cours, pour procéder aux différentes opérations de change de ces devises. L’on apprend qu’une personne a été écrouée et trois autres placées sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur du tribunal de Tlemcen. L’enquête suit son cours pour arrêter tous les membres de ce réseau de fausse monnaie.