Le palais de la culture Abdelkrim-Dali de Tlemcen a abrité durant trois jours (12 au 14 juillet) un colloque national consacré au rôle de la société civile dans le processus humanitaire. Organisé par l’association caritative Djazaïr El-Kheir dont le siège est à Alger, en partenariat avec l’université Abou-Bekr-Belkaïd, département de recherches sur le dialogue entre les civilisations en Méditerranée, le séminaire a regroupé des chercheurs, techniciens et humanitaires venus d’une vingtaine de wilayas. Djazaïr El-Kheir, association citoyenne qui selon son président ne prétend pas se substituer au travail des organisations officielles ou remplacer l’État, sillonne tout le pays à longueur d’année pour apporter aide, soutien et réconfort aux démunis. Elle a été particulièrement active durant le mois de Ramadhan et lors de la commémoration de la fête de l’Aïd El-Fitr. À Tlemcen, les exposés ont porté notamment sur le plan Orsec déclenché par les pouvoirs publics lors de catastrophes naturelles, impliquant de ce fait les volontaires qui, spontanément, sont présents sur les lieux du séisme, répondant ainsi à l’appel de leur association. L’expérience de l’Algérie en matière d’aide humanitaire au profit des pays africains a été largement mise en valeur lors des débats, soulignant l’assistance multiforme accordée aux réfugiés et ceux en détresse dans leurs propres pays. Le rôle dévolu aux associations caritatives comme Djazaïr El-Kheir a été jugé capital pour diminuer la souffrance des personnes réellement dans le besoin.

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