Par Khaled Boumediene.
Dans ce cadre, le wali de Tlemcen, Benyaïche Ali, a procédé mardi à l’installation de la première colonne mobile de lutte contre les feux de forêts pour les 5 wilayas de Sidi-Bel Abbès, Aïn Témouchent, Mostaganem, Oran et Tlemcen, au niveau d’une forêt récréative près du siège administratif du parc national, sur les hauteurs de la ville de Tlemcen et ce, en présence de l’inspecteur général des forêts, Abdelfatah Abdelmalek, du conservateur des forêts de la wilaya, Kazi-Tani Saïd, du directeur de la Protection civile de Tlemcen, Brahimi Belkacem, du directeur du parc national de Tlemcen, Moumani Mohamed, ainsi que des membres de la commission de sécurité de la wilaya.
«La direction générale des forêts a retenu 5 wilayas du pays, à savoir, Relizane, Bejaia, Bouira, El Tarf et Tlemcen. La colonne de Tlemcen est dotée de 8 véhicules de lutte contre le feu et d’importants moyens matériels, en plus des brigades d’intervention des 4 wilayas proches de Tlemcen qui sont mobilisées pour intervenir rapidement contre les feux durant cet été. Cette colonne vient en renfort aux 17 brigades d’intervention des unités de la Protection civile de la wilaya de Tlemcen. La Conservation des forêts de Tlemcen dispose de 12 brigades d’intervention contre les feux.
En plus de ces moyens, il y a aussi l’apport des services de la direction des travaux publics, de l’hydraulique, des communes et même des citoyens volontaires qui interviennent lors des grandes flammes», a expliqué M. Kazi, qui a en outre précisé, que les massifs forestiers de Tlemcen (280 hectares), Tsarifet (300 hectares), El-Ourit (100 hectares), Honaïne 350 hectares), Marsa Ben M’hidi (750 hectares) et Béni-Ouarsous (350 hectares) sont les plus exposés aux risques d’incendie. «La première minute, un verre d’eau est nécessaire pour éteindre le feu, et c’est justement cette première étape de départ du feu qui nous intéresse qui nous préoccupe beaucoup pour circonscrire l’incendie, car quand les vents sont violents, et que le feu avance à forte vitesse, on ne peut quasiment plus rien. Selon un dicton des pompiers, la première minute, un verre d’eau est nécessaire, la deuxième, c’est un seau d’eau, après, on ne sait plus. L’année écoulée, nous avons perdu près de 460 hectares de maquis et de broussailles. Cette année, nous voulons envoyer tous les moyens disponibles sur chaque départ de feu et de le circonscrire à un hectare», a-t-on ajouté.