Dès le début du lancement des grands travaux de réhabilitation des réseaux d’assainissement, d’AEP et du gaz, en plein centre-ville, il y avait un peu d’inquiétude chez les riverains et notamment chez les commerçants de Bab-el-Hadid et de la rue Commandant-Djaber.
Tout le monde savait qu’il y aurait des perturbations, aussi bien au niveau de la circulation et de l’activité commerciale. Il faut dire que l’endroit est sensible, la rue Commandant-Djaber est le seul accès au centre-ville pour les banlieusards des quartiers Bel-Air, Beau-Séjour. Ils sont obligés de faire le détour par le rond-point de Bab- Ouahran. Si au niveau de la circulation, on arrive tout de même à s’en sortir, ce n’est pas le cas des riverains et des commerçants, qui, dans une lettre remise à notre bureau, expriment leurs vives inquiétudes quant à l’avenir de leurs activités. Ces derniers dénoncent la lenteur des travaux, le non-respect de certains normes de l’environnement, d’autres remettent en cause même les capacités de réalisation des entreprises engagées dans ce grand chantier. Il faut tout de même rappeler que ces travaux sont plus que nécessaires, c’est même une priorité pour le centre-ville de la capitale des Zianides, dont les réseaux d’assainissement datent de l’indépendance. Cependant, pour certains commerçants, les choses deviennent intenables. «On ne peut plus payer même le loyer de nos magasins, si la situation ne s’améliore pas ce sera la faillite pour nous. On demande aux responsables d’activer pour libérer la route, même les piétons trouvent des difficultés pour marcher», nous dit un commerçant de la rue Bab-el-Hadid. Certes, la situation devient un peu plus délicate avec le flux de la période estivale, aussi il faut non seulement faire vite mais respecter les normes des travaux. Enfin, espérons que tout le monde trouvera son compte à la fin des travaux.
M. Zenasni