Tlemcen: Le massacre continue sur le réseau routier urbain

Tlemcen: Le massacre continue sur le réseau routier urbain

Mais enfin, jusqu’à quand les pouvoirs publics continueront à tolérer les agressions sur le réseau routier ? N’importe qui peut entamer des travaux sans se soucier de la remise en l’état. Et que dire alors quand ce sont des entreprises publiques qui sont à l’origine de ces dégâts.

A travers l’ensemble de la wilaya, c’est le même constat, le réseau routier se dégrade chaque jour un peu plus, et pour cause, après les travaux effectués sur la voirie par les différentes entreprises étatiques, la remise en l’état n’est plus assurée par les intervenants sur le réseau routier. Il faut souligner que c’est à partir d’une simple demande, auprès des APC, qu’une autorisation de voirie est délivrée aux différentes entreprises, qui, une fois les travaux terminés, disparaissent. Pourtant, il y a quelques années, une circulaire d’Ahmed Ouyahia faisait obligation aux intéressés de la remise en l’état dans les vingt-quatre heures après la fin des travaux. Mais alors, à qui incombe aujourd’hui la responsabilité de cet état de fait ? Faut-il rappeler qu’une grande opération de bitumage était lancée à travers toute la wilaya, tous les axes routiers, y compris les routes et chemins secondaires ont été refaits, à la satisfaction aussi bien des automobilistes que des piétons Cette opération de grande envergure a certainement coûté beaucoup d’argent.

A ce train-là, faute de réaction et de mesures coercitives à l’encontre des auteurs de ces dégradations, le réseau routier ressemblera à ce qu’il était au début des années 1990. Dans la commune de Mansourah, certains citoyens n’en ont cure, la loi, ils l’ignorent, ils défoncent la route sans qu’ils soient inquiétés. Où est donc passée la police de l’urbanisme ? Il suffit de se rendre à Imama (400 logements Bouhannak) pour constater les dégâts. C’est le moment où jamais, les présidents d’APC doivent réagir et sanctionner tous ceux qui portent atteinte à ce bien public, qu’est la voie publique et surtout ne délivrer une autorisation de voirie qu’après un engagement de la remise en l’état. Au carrefour, à proximité du stade et du centre de formation des 400 logements, une crevasse géante s’est formée au milieu de la route après des travaux hydrauliques, un peu plus loin, un petite dalle recouvrant les câbles d’Algérie Télécom s’est effritée depuis longtemps, exposant les automobilistes à un grave danger. Civisme et impunité ne feront jamais bon ménage. Alors…

M. Zenasni